Accéder au contenu principal

Saoûle-moi

Tôt ce matin. Tu ne dors pas. Je ne sais pas ce qui t’a si tôt éveillée. Le réveil est encore loin mais je n’arrive pas à dormir sans toi. Je me demande ce que tu fais. Te connaissant tu dois être devant ton ordinateur à visiter les autres, à lire leurs mots, à te plonger dans leur fantasmagorie, à vivre par procuration leurs fantasmes sobres ou délurés. L’idée me plait, effet instantané sur ma queue. J’ai envie. J’ai envie de te lécher.

Je te trouve nue sous une épaisse couverture, le visage éclairé par l’écran. Je distingue tes jambes nues bleutées par la lumière métallique de l’ordinateur. Mon regard s'égare entre tes cuisses que je devine. Tu me regarde, un air ailleurs, je distingue cette lueur habituelle. Envie. Tu as envie de baiser. Je sais que tu n'attends qu'une chose. Deux mots. Ecarte les.

Ecarte les que je puisse m'agenouiller entre tes cuisses. Le regard fiévreux. Je te regarde. Tes yeux. Puis mon regard s'incline vers ta chatte que je veux lécher. Oui c'est cette partie de toi que je veux lécher. Je dépose mes mains légèrement sur tes genoux pour te demander de les écarter encore un peu, encore un tout petit peu. Et je regarde ton sexe. Je veux voir ton sexe. Grand ouvert. Cette seule vision me satisfait et si ce n’était la fièvre qui s’empare de moi je pourrais regarder ton antre des heures durant à tenter de sonder le mystère. Ton sexe est prêt à accueillir ma langue. Je veux distinguer chacun des replis de vos chairs.

J’éclaire la petite lampe du bureau. Ce n’est pas assez. J’oriente le faisceau. J'ai envie de voir ce qu'il y a plus loin. Je veux voir. Et je veux te lécher. Je penche mon visage. Je t’offre des grands coups de langue de bas en haut. Encore. De bas en haut. Et je te regarde dans les yeux. Je t’offre un regard presque soumis. Tu glisse tes mains dans mes cheveux et m'ordonne de reprendre mon travail. Oui. Oui mon Ange. Oui Maîtresse. Et je te lèche consciencieusement. Appliqué au début. De plus en plus affamé, de plus en plus désordonné par la suite. Plus je te lèche et plus l'envie de te gouter est forte. Ce n’est pas suffisant. Je voudrais te bouffer, te déguster avec les doigts et la langue comme on mange lorsque l’on est trop gourmand. Ouvre encore tes cuisses.

Ouvre ta chatte, laisse-moi festoyer à ma guise. Et je continue sans fin. Inexorablement. Tu te branles de ma langue, contre mon visage, contre mon nez. J'étouffe. Je te sens. Je te vis. Que c'est bon. Je te lèche, fougueux, fou, ivre de toi. Encore. Encore. Je te mange. Je te dévore. Et te lèche encore. Je ne m’y attendais pas. Je t’entends jouir. Un cri légèrement étouffé presque retenu. Je suis fier de t’avoir fait jouir. Les cheveux décoiffés, le visage mouillé, humide de ma bave, enduit de ton intimité. Encore. Je veux encore te lécher. J’ai encore faim.

Et je recommence. Je veux te boire. Je veux te boire, oui tu as bien entendu. Je veux que tu pisses sur moi alors que je te lèche. Je veux être toi. Je veux te sentir. Je veux me fondre en toi. Je veux tout connaître de toi. Tout gouter de toi. Tout vivre de toi. Je veux que tu te relâches, que tu t’oublies., que tu m'oublies. Je veux boire ton liquide doré, chaud. Je n’ai pas peur de le dire, je veux boire ta pisse. Et tu me comprends. Tu sais qu’il n’y a rien d’avilissant, rien de sale. Tu sais simplement que c’est une façon de devenir un tout. Je te veux. Ne me résiste pas. Montre-moi ta chatte, liquide, coulante, souillée. Montre moi, saoule moi et jouis encore, à nouveau.

761685391_9c3a2d7ee0_b

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La Malemort

Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton

Un répit

 L'un contre l'autre, assis dans le salon. Lumières éteintes. Quelque chose comme trois heures passées minuit. Les lueurs de la vie. Les solitudes choisies, subies. Tes mains qui me massent, nous apaisent. Le dos se dénoue. La colonne s'abandonne. Je sens ton envie. La mienne naît ainsi de la tienne. Je ne dis rien. Je ne suis pas même certain de le vouloir. Pourtant je le veux. Mais je crains l'après. Est ce que cela effacera l'avant ? Est ce que cela effacera le dernier mois ? Ce serait plus simple, mais je ne veux pas que cela efface. L'amnésie et l'oubli pour ceux qui craignent. Je suis capable de cela. Mais je ne veux pas. Alors tu demandes. Je dis oui, j'ai envie. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si cela compliquera plus encore. Je dis cela, et je dis j'ai envie. Et tes mains continuent à glisser sur ma peau. Et tes seins, et ton ventre, et ton bassin, collés contre mon dos. Je bande. Depuis longtemps déjà. Depuis que

La chambre des rêves (communion d'un Ange ou d'un Fou)

  Bande son : Handel - Giulio Cesare in Egitto, HWV 17, Act II, scène XIII : Aria-largo "si pieta di me". Interprète : Sandrine Piau https://www.deezer.com/track/92369954 —-----------   Bilbao. Au coeur del Cerco Viejo, tout proche de la Plaza Nueva, non loin del Nervion, il y a une petite rue, des odeurs légères et trainantes de tortillas, de chipirones frios, des éclats de voix, ceux des enfants qui jouent, ceux des adultes qui s'apostrophent dans le brouhaha tout proche, des bruits de vaisselles, celles que les serveurs lavent à la va vite avant de les remplir de pintxos gourmands et généreux. Franchir le passage, c'est se noyer dans le coeur battant de la ville, dans la foule et la vie sociale, l'alcool et les rires, le plaisir de l'instant et les amitiés braillardes. Restons en bordure. Au numéro uno de cette petite kalea servant de desserte à la dizaine de bar à pintxos de la Plaza, avant le chao des hommes, il y a une porte dont seul les rêveurs ont l&#