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Confidences #1

- Ce matin, si vous saviez ce que j'ai fait en pensant à vous... Vous m'avez pris mon Ange. J’ai été votre petite garce et vous m’avez véritablement possédé. Possédé plus que je ne l'avais jamais osé. Installez-vous, écartez vos jambes que vos cuisses me soient accessibles en pensées, je vais tout vous raconter, et vous coulerez, vous fondrez, je vous le promets -

J'avais très envie, vraiment très envie de vous. J'avais envie de m'offrir à vous telle la petite garce que j’aimerais être pour vous. Alors j'ai fouillé dans les recoins de notre tiroir pour y dénicher prendre notre seul jouet. Un gode d'une vingtaine de centimètre. Cette fois il serait pour moi. Un autre tiroir… je saisis le lubrifiant. Vous savez où je veux en venir. Vraiment, j'avais envie de me mettre à genoux, de vous montrer mon culs ostensiblement. De le remuer comme un chien devant sa maîtresse, j’avais envie d’être chien, d’être votre objet. J'avais envie de stupre, de décadence, j’avais envie d’ailleurs, d’un truc fort. C’est dans ces instants que je me sens drogué. J'avais envie de me défoncer, d'écarter mes chairs. Je connaissais déjà ce plaisir, mais jamais je ne l'avais poussé à ce point.

Alors je me suis mis dans la baignoire, rien que l'idée avait gonflé mon sexe. Je n’ai pas envie de vous cacher quoi que ce soit, alors je vais tout vous dire, tout dans les moindre détails, vous toucherez à mon intimité et je me dévoilerai à vous sans fard, sans tabou. C’est exactement ce que j’ai ressenti ce jour là lorsque je me suis offert entièrement à vous. J'ai d'abord enduit mes doigts de lubrifiant. J'ai caressé cette peau si étrange, douce et élastique, celle que tant d’homme n’osent pas visiter. J’ai fait pénétré un doigt d'abord pour sonder mon intérieur. Aujourd’hui je me dis que ce matin là je me sentais femme, en chaleur. C'était bon, presque doux. J'ai fermé les yeux et fait quelques vas et vient, me concentrant sur vous, imaginant que c'était votre doigt.

J'ai cherché à imaginer ce que vous pourriez voir si vous étiez derrière moi, je voyais mon cul et votre regard hypnotisé par ce cyclope interdit. J'ai fait plusieurs va et vient, à nouveau encore un peu de lubrifiant, pour faire pénétrer un deuxième doigt. Confidences, le lubrifiant était superflu, mais je voulais que tout glisse en moi comme ma queue le fait lorsqu’elle s’immisce dans votre chatte inondée.  J'ai tellement l'impression que mon cul est élastique... avec un tant soit peu de stimuli… j'avais envie d'y mettre ma main entière. Votre main… Flash. Je me souviens d’images de débauche… les râles de cet homme pénétré par les mains de deux tentatrices, toujours plus profondément… quelles images troublantes. Les doigts se sont enfoncés, ont élargi mon cul... 4 doigts, déjà. Mais je ne suis pas allé plus loin, je n’ai pas osé. J’en avais envie, je n’ai pas osé.

J'ai saisi les deux côtés de mon trou, mes doigts enfouis en moi et j'ai tiré en un sens opposé... j'avais envie de folie, d'être un chien, soumis, ne demandant que ça. J'ai aimé, oui, j’ai aimé. Si vous saviez comme vous m'avez pris et possédé. Je crois que vous le savez. J'ai ensuite saisi notre gode que j'ai enduit de lubrifiant comme je l'avais fait avec mes doigts. Je l'ai fait pénétrer de quelques centimètres, il y avait une petite douleur, mais j'avais envie, tellement envie. Mais je n'osais pas aller plus loin 2 ou 3 centimètres peut être. La largeur était importante, je n’osais pas insister. Alors j'ai fait des aller retour, vite, rapide, comme si vous m’échauffiez le cul, comme si vous vouliez chercher à me donner envie d’une pénétration plus longue et plus poussée.

- Mes confidences vous plaisent mon Ange. Je sais l’effet qu’elles vous font, mais, je vous le demande, ne vous caressez pas, laissez vos cuisses grandes ouvertes, montrez les moi, sans les toucher. Je veux vous rendre folle de mes confidences. Laissez mes mots agir -

Mon sexe sans bander s'est mis à laisser échapper un liquide chaud légèrement troublé. Si vous m'aviez entendu, des petits râles de plaisir sortaient de moi sans que je ne puisse les maitriser. Ce n'était pas la jouissance, juste du plaisir et une manifestation du plaisir sans jouissance, sans orgasme, mais le plaisir était là. J'ai appuyé le gode sur le fond de la baignoire, assis à califourchon j'ai fait pénétré le gode, toujours à l'entrée sans réussir à l'enfoncer davantage. C'était mon cul cette fois qui imprimait le rythme, vous regardant droit dans les yeux, fier d’être pour vous aussi lubrique et vicieux. 4 à 5 centimètres. Je n'éprouvais pas de plaisir physique juste le plaisir cérébral de m'offrir à vous.

Alors j'ai continué ainsi quelques secondes dans l'espoir d'ouvrir le passage, je me trouvais garce, en chaleur, une petite pute. Vous auriez pu m'insulter de tous les noms, je suis certain que j'aurais apprécié à cet instant même, j’aurais même pu en jouir emporter par le flot de votre litanie décadente.

J'ai finalement retiré le gode, et j'ai repris mes caresses avec mes doigts. J’ai envie de tout vous dire, tout ! J’étais ailleurs complètement hébété par ce que je vous offrais, complètement ahuri par ma capacité à dépasser mes propres limites. Je sentais des parcelles fécales à l'intérieur, mais cela ne me gênait pas, j'avais envie de voir ma main ainsi tâchée, preuve concrète et pourtant si abstraite de ce que je faisais pour vous. J'avais envie de sortir ces petites parcelles pour être propre, pour être encore plus chien.

- Je sais que vous aimez cette confidence alors je ne m’en cache pas. Je sais qu’elle vous trouble profondément –

J'ai retiré mes doigts, j'ai regardé les taches, j'ai senti ma main, elle n'avait aucune odeur... Je me suis senti comme si je voulais tout connaître du plaisir que vous m’offriez, n’en oublier aucun détail pour tout vous dire, pour que vous puissiez le vivre, comme si vous étiez moi, comme si vous étiez en moi. J'ai pensé que vous pourriez me faire lécher vos doigts, j'ai su que je le ferai sans mal si cela avait été vos doigts. Dévoué, esclave de nos vices. J’ai passé ma main sous l'eau regardant les taches disparaître dans le syphon. Ma main, même après avoir été mouillée était toujours épaisse du lubrifiant,
c'en était fascinant, j'ai à nouveau fouillé mon cul avec mes doigts.

J'ai à nouveau repris le gode que j'avais déposé sur le lavabo, ma queue n'était toujours pas en érection pourtant j'étais excité, j'étais lubrique, je touchais à un état second, hypnotisé par mon propre corps. Je me suis saisi d’un autre lubrifiant, plus épais, moins liquide afin qu'il ne glisse pas sur cette queue fictive, pour qu'il puisse enduire parfaitement cet objet qui aurait du être vous. J'en ai déposé une petite dose sur le sommet oblong. Je l'ai fait pénétré, la base appuyée sur le fond de la baignoire. Il est rentré à nouveau, un peu, pas suffisamment à mon goût. Cette fois j’avais envie d’en faire plus, d’aller plus loin, de vous prouver comme vous m’habitiez. Alors je l'ai repris en main, et cette fois je l'ai enfoncé, progressivement, ni rapidement, ni lentement, je l'ai enfoncé jusqu'à ce que mes doigts qui tenaient la base touche mes fesses. Première fois.

Et j'ai poussé un râle. C'était bon. Diaboliquement cérébral et physique. Mon sexe a laissé échappé une goutte épaisse à moitié troublée, elle est tombée à côté de mes pieds, ce n'était toujours pas du sperme. Je l'ai presque retiré, puis je l'ai enfoncé à nouveau et à nouveau une goutte est tombée à mes pieds. Je me suis dit que si vous étiez là vous m'ordonneriez de le lécher. Excité, j’ai repris mon va et vient de plus belle, un peu plus rapidement et les gouttes tombaient au sol. Sans que je ne jouisse, le plaisir était vraiment différent, pourtant je n'avais toujours pas éjaculé. Je l'ai immobilisé au fond. Je me souviens quand je l'ai enfoncé pleinement, cette sensation que quelque chose remplissait mon ventre, c'était divin, cela remplissait mon ventre, déplissait mon intérieur… étrangeté d’un corps que je découvre. Une fois immobilisé mes doigts ont parcouru le périmètre du gode, je touchais ma peau, elle avait l'air si fine et douce, et pourtant formait un anneau parfaitement étanche autour de votre queue.

Je sentais que j'avais envie, mais ce n'était pas une envie de jouir, ni de pisser, une envie entre les deux je crois. Alors j'ai augmenté le rythme et j'ai saisi ma queue, vue le nombre de goutte de liquide séminal qui s'était répandu à mes pieds je me demandais si je serais en mesure d'éjaculer. Mon sexe n'étant toujours pas bandé mais le plaisir toujours présent. Je me suis branlé le cul profondément et la queue en surface. Et j'ai joui, plusieurs râles ont accompagnés ma jouissance, et je n'ai jamais vu autant de sperme sortir en d'aussi long jets. Fascination troublante d’être capable de tout cela. Et c'était bon ! Différent, beaucoup plus sourd, moins électrique, presque essentiellement mental. Si vous aviez pu voir cette éjaculation...

Je ne tenais plus, je me suis presque affalé, mon visage sur mon genou, et j'ai ressenti le besoin de prononcer votre prénom. Un chuchotement, trois fois, presque une prière… J'ai enfin réussi à me relever. J'ai fait couler l'eau, j'ai uniquement orienté le jet sur mon sexe. Je me disais que j'avais encore envie.

- Gardez vos mains sur vos hanches, je vois que vous avez envie de jouir mon Ange, mais faites ce que je vous dit. Vous m’avez possédé et par ses confidences je m’ouvre entièrement à vous. Dans quelques instants, ce sera à moi de vous posséder… tout aussi entièrement -

Je ne sais pas combien de temps cela à durer quelques dizaine de seconde, minutes ? Mais le jet est resté sur mon sexe. J'étais debout. L'envie était là. J'ai pensé à vous, lorsque je vous demande de pisser alors que votre orgasme vient d’avoir lieu. Je sentais que cela n'était pas loin de ce que vous deviez ressentir mais le jet ne voulait pas débuter Il est venu enfin, et j'ai pissé, je vous ai imaginé boire ce liquide. Pourtant, paradoxalement je n'avais pas envie d’uriner. Cela a duré longtemps au départ un jet timide puis vraiment franc comme je ne l'avais jamais vu. Le liquide était blanc. Cela ne s'arrêtait plus et je prenais plaisir à imaginer que vous étiez sous ce jet miraculeux, c'était bon, diablement bon, cela n'avait pas de fin...
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