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Le matin

Allongé sur le côté, le téléphone allumé, posé sur ma table de nuit, 8:17, je t'écris. Mon sexe est gonflé, mon index est posé le long de mon sexe tandis que ma main droite pianote ces lettres qui te sont dédiées. Mon pouce n'a de cesse de ronger mon frein, usant la pointe de mon ongle contre le tissu de mon slip, caressant par ce biais l'amas de chair de mon frein, diffusant en moi des sensations de désir. Plus je t'écris et plus mon sexe se gorge à l'idée de te relier à moi par ces mots. Plus je t'écris et plus mon plaisir s'attise comme si, conscient de la mouille de ta chatte à la lecture de mes mots, je pressais de plus belle mon sexe contre le tissu. Cette fois mon index et mon pouce ont fait prisonnier mon gland pour le frotter et le rouler contre le tissu élastique du coton. Je veux que tu te branles, que tu cours t'isoler s'il le faut que ta main se perde en toi au rythme de ma main sur ma queue. J'aimerais de voir haleter au rythme de mes propres caresses qui maintenant enserrent mon sexe. Ma main est dans mon slip, un doigt vient jusqu'à se poser sur l'une de mes couilles. Les genoux joints et remontés vers le haut font qu'elles sont bien rondes, bien pleines. Ma main épouse la ligne oblongue de mon sexe, je me branle de bas en haut, griffant parfois mes couilles de mon index sans perdre ma prise. Ma paume serre la base de mon gland. Je suis un chien en chaleur. Tu serais là je me frotterai contre toi, te provoquerai pour que tu viennes me lécher. Partout d'abord pour, irrémédiablement, en venir au cul. Tu vois comme je suis un coquin de chien. Il y a peu je t'ai écris "si tu savais ce que j'ai fait sous la douche en pensant à toi". C'était pour moi une première fois. Je voulais ta langue sur ma rosette, et tes doigts dans mon cul, je voulais être propre pour toi. Alors sous la grande douche j'ai dévissé le flexible, je l'ai enduit d'un peu de produit douche, je me suis mis à quatre pattes et j'ai enfoncé le cône dans mon cul tout en bandant fort. Ouvrant l'eau doucement, je me suis rempli et vidé à plusieurs reprises enfonçant le tuyau en moi comme s'il s'agissait de ta bite, profondément. J'ai voulu voir mon cul ensuite après avoir ôté le tuyau, alors j'ai posé une glace par terre alors que j'étais toujours à quatre pattes, chien en chaleur n'ayant en tête que de m'offrir à toi. Mon cul formait comme une fleur de chair, c'était doux, tendre et hypnotisant. Que j'aurais aimé que tu me baises en cet instant, que tu m'encules sans ménagement, que tu me traites de salope, de catin, de chienne, de pute et qu'en réponse, totalement disjoncté, je ne te ménage pas de mes propres mots. J'ai enjoins alors mon sexe et j'ai éjaculé. Comme je vais le faire maintenant sans tarder. 8:43

Commentaires

  1. Pour un texte pianoter d'une seule main, j'avoue c'est beau : aucune faute de frappe.

    J'aime ce texte de désir brut et sale.

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