Invisible
Presque invisible sur le sol rugueux et crème de ma douche italienne. Avant de tout effacer j’écris cette phrase à l’encre de mon essence. Mon sperme. Blanc, laiteux, ou plutôt légèrement crème, vanille. Par ce parfum, je l’écris ailleurs aussi.
Tu es née pour te faire baiser par mes soins.
Faïence
Sur la vieille faïence légèrement émaillée des années soixante aussi. Face à la chaîne des montagnes. Toujours à l’encre de mes désirs, dans le vase clos de ma salle de douche, sur la faïence terre chaude des rectangles irréguliers qui la murent. Parfois en quelques souffles je gémis mon plaisir profitant des frissons qui accourent. Après avoir lavé mon corps et pénétré mon cul. Parfois je cède à l’envie, je finis essoufflé, les jambes presque tremblantes, mon cul ouvert et plein de quelques centimètres de diamètre. Après avoir remplacé l’objet rouge secours, ce sont mes doigts qui fouillent mes chairs tendres, mes doigts qui aimeraient s’engouffrer davantage, étouffer l’antre juste pour le désir d’être un abysse, démesurément défoncé.
Qui m’offrira sa main
Qui saura la cacher en moi, me porter si loin ? Un jour tu m’as dit que ce sera moi que tu baiseras, aucun autre homme. Quelle immense douceur. Ce jour-là je m’étais baisé encore différemment, lavé profondément dans l’idée de t’accueillir en pensée. Et toujours la semence qui se perd. Aimerais-tu me voir me branler avec le petit doigt enfoncé légèrement à l’entrée de ma verge ? J’ai de drôles d’idées, je ne sais pas comment elles me viennent. Des vidéos… c’est possible, mais je ne crois pas vraiment. L’idée du lien qui relie, qui se tisse en silence, qui fait que même avec cette distance, ou justement par cette distance, vous mes amours faîtes croître ce désir, cette amplitude d’être avec vous malgré l’impossible. Vous m’avez un jour confié comment vous enculiez vos amants, ce que vous leur disiez en cet instant, vous m’avez fait l’honneur de cette confidence, et tout en rêvant de m’offrir à vous, vous me permettiez aussi d’être le rare homme qui pourrait conduire votre voiture de sport. J’aurais aimé être en ce jour Votre enculé.
Dérisoire
Certains trouveraient cela dérisoire, moi pas.
La naissance
La naissance de l’idée me surprend toujours. Je me donne ainsi à vous toutes. Authentiquement et entièrement, toujours, qui que vous soyez, parce que je vous aime d’une façon ou d’une autre, parce que vous m’êtes toutes uniques, parce que vous m’êtes toujours unique, quels que soient les silences, le temps qui passe, l’absence de nouvelles, vos présences seront toujours précieuses.
Piquée d'un couteau
Me piquer d’un couteau pour offrir une larme de sang. Me couper profondément, prendre peur que la plaie ne s’agrandisse et me rassurer, finalement apprécier en me disant que c’est une façon de me rapprocher de vous, me sentir vivant, sentir mon sang affluer et mon cœur, délectation de l’offrande. Ôter mes chaussures au bureau parce que vous m’y invitez. Maintenir un long effort intense et purement sportif et te le dédier sans que tu n’en saches jamais rien, juste parce que je te trouve si forte.
Quelques litres d'eau
Boire quelques litres d’eau et devenir ce buveur d’encre décrit un jour, une offrande de plus pour m’approcher de votre folie, sur le fil noir pétrole des pensées lubriques partagées. Transgressions, sans doute. Abandons, surement. Vous inonder de vils mots tous plus beaux les uns que les autres car battant au rythme d’un si parfait rayonnement. Rien n’est sale, tout est beauté dans ces moments de folie, et parce qu’ils sont vécus avec vous, je ne peux les renier. Bander, dur, et avec effort sentir ma pisse couler le long de mon sexe, jusqu’à mes couilles, cela n’était que pour moi, c’était il y a 26 ans peut-être. D’où me viennent ces idées ? La raison m’importe peu.
L'acte
L’acte recèle toujours pour moi une dose de beauté appréciable lorsqu’il vous est offert, même secrètement. C’est une petite folie que personne ne peut vraiment soupçonner derrière l’homme que je suis. Un trésor à partager. Suce moi, longtemps, jouis de me boire, de me voir sourire de plaisir, regarde la bienheureuse que je deviens lorsque tu me prends dans tes mains, lorsque tu me permets d’être avec toi celui que je cache souvent. Je deviens salope, chien, chienne, en chaleur, vil diablotin, catin ou prince des délices, et j’espère que ta langue viendra m’offrir ce baiser de stupre.
Le festin que tes lèvres ont su faire naître
Que nous puissions partager ensemble le festin que tes lèvres ont su faire naître entre mes cuisses. Ne me demande pas si tu peux. Je veux que tu fasses ce que nous voulons toi et moi. Tu désires, je désire ce que tu désires. Je désire, tu désires ce que je désire. Tu veux me baiser le cul, sers toi, je te l’offre dans une infinie douceur de tentation. Tu veux que je te boive à la source, ouvre ta coupe que je puisse me noyer entre tes cuisses. Ainsi suis-je avec vous en ces mondes-là.
En ces mondes-là
Je lis du Raphaël. Puis-je vous baiser, c'est si beau ?
RépondreSupprimerMe baiser la main ? :)
SupprimerJe serais curieuse d'entendre ce que vous avez écrit, lu d'une belle voix sombre, sans emphase à la con. Ce serait redoutable.
RépondreSupprimerJe n'ai pas de micro pour m'enregistrer. J'ai eu la chance de pouvoir le faire en musique sur un autre texte, une belle expérience. J'ai eu aussi une autre chance, celle de m'entendre lu par deux comédiens... J'avais l'impression d'être nu dans une foule, étrange expérience.
SupprimerSerait-il encore possible de me transmettre un lien, s'il existe?
RépondreSupprimerAvec mes remerciements.
Mars,
SupprimerJe vous aurais volontiers donner le lien vers dailymotion... Mais le fichier à été vraisemblablement supprimé. Je ne savais pas qu'il y avait une date de péremption. :) et bien évidemment, je n'ai conservé aucune archive de ce travail là... Snif :(
Bien. Dans ce cas remettez vous au boulot.
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