Accéder au contenu principal

Première drogue

Tant que vous en voulez
Encore
Je veux bien vous en donner
Toujours 

Commentaires

  1. J'en veux encore !
    Je pensais à toi justement hier soir en sortant de " juste la fin du monde "
    Tu me fais le même effet que ses films. Alors continue s'il te plaît monsieur !

    RépondreSupprimer
  2. Va falloir que tu m'expliques ce que c'est que ce film ! Et l'effet qui y est lié pour toi !
    C'est until the end of thé Word de wenders ?
    Bises x 3

    RépondreSupprimer
  3. c'est le film de Xavier Dolan. J'avais beaucoup aimé Mummy, et celui là est très différent.... tendu pour moi. plusieurs fois j'avais envie de quitter la salle par l'envie de crier. https://youtu.be/mSPPhXW2VzI

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Suis vraiment pas à la page cinématographiquement parlant. Jamais vu de film de X Dolan (enfin, je crois).
      Donc, tu veux dire que l'effet que te font mes mots c'est qu'ils te tendent et te donnent envie de quitter la salle ??!!! Bah... je ne pensais pas que j'étais capable de cela. :D

      Supprimer
    2. non ce que je voulais dire, c'est que tes textes m’amènent des émotions assez identiques, un peu border line .

      Supprimer
  4. Demain, je vais voir la fin du Monde. Je vous dirai (en même temps je connais l'histoire et le texte, j'ai joué la pièce de Lagarce)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. et bien tu me diras ;)
      mais bon étant sûrement plus saine d'esprit que moi, tu devrais ne pas crier et sortir de la salle ^_^.

      Supprimer
  5. Réponses
    1. je serais assez étonné que tu n'aimes pas les films de Dolan (mais bon je peux me tromper... )

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La Malemort

Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton

Un répit

 L'un contre l'autre, assis dans le salon. Lumières éteintes. Quelque chose comme trois heures passées minuit. Les lueurs de la vie. Les solitudes choisies, subies. Tes mains qui me massent, nous apaisent. Le dos se dénoue. La colonne s'abandonne. Je sens ton envie. La mienne naît ainsi de la tienne. Je ne dis rien. Je ne suis pas même certain de le vouloir. Pourtant je le veux. Mais je crains l'après. Est ce que cela effacera l'avant ? Est ce que cela effacera le dernier mois ? Ce serait plus simple, mais je ne veux pas que cela efface. L'amnésie et l'oubli pour ceux qui craignent. Je suis capable de cela. Mais je ne veux pas. Alors tu demandes. Je dis oui, j'ai envie. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si cela compliquera plus encore. Je dis cela, et je dis j'ai envie. Et tes mains continuent à glisser sur ma peau. Et tes seins, et ton ventre, et ton bassin, collés contre mon dos. Je bande. Depuis longtemps déjà. Depuis que

La chambre des rêves (communion d'un Ange ou d'un Fou)

  Bande son : Handel - Giulio Cesare in Egitto, HWV 17, Act II, scène XIII : Aria-largo "si pieta di me". Interprète : Sandrine Piau https://www.deezer.com/track/92369954 —-----------   Bilbao. Au coeur del Cerco Viejo, tout proche de la Plaza Nueva, non loin del Nervion, il y a une petite rue, des odeurs légères et trainantes de tortillas, de chipirones frios, des éclats de voix, ceux des enfants qui jouent, ceux des adultes qui s'apostrophent dans le brouhaha tout proche, des bruits de vaisselles, celles que les serveurs lavent à la va vite avant de les remplir de pintxos gourmands et généreux. Franchir le passage, c'est se noyer dans le coeur battant de la ville, dans la foule et la vie sociale, l'alcool et les rires, le plaisir de l'instant et les amitiés braillardes. Restons en bordure. Au numéro uno de cette petite kalea servant de desserte à la dizaine de bar à pintxos de la Plaza, avant le chao des hommes, il y a une porte dont seul les rêveurs ont l&#