La colonie de mes bites turgescentes s'érige pour te barrer le passage. Tu ne passeras pas tant que tu ne les auras pas toutes contentées. Roses, empourprées, rouges, zinzolines, cramoisies, elles s'agitent dans l'air comme des tisons dans la nuit, elles te tueront a feu vif comme tes baisers méduses me déchirent le ventre. Toutes mes vies, toutes mes bites illuminées par tes mouilles crasseuses et odorantes. Violacées de tant de sévices dispensés dans notre antre. Nous avons la boue, la terre, la glaise, des flaques stagnantes et des chutes virulentes, notre terreau noir, d'ombre, gris, violacé, nos jeunes volcans qui pissent et crachent drus leurs liquides de foutre, de mouille, épais, visqueuses substances qui nous inondent, débordent en suivant la pente, dévalant sur nos corps, emportant nos étreintes et fécondant nos pensées tumultueuses. Au fond de nos culs il y a ces odeurs prenantes qui sautent au visage de celui qui foulent nos terres, ça pue, ça pue la chatte