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Affichage des articles du juillet, 2019

I wanna be your wombat

Vous êtes l'heureuse maîtresse d'un wombat assez unique dans son genre. Le saviez-vous ? Car si, comme les wombats, celui-ci a pour habitude d'obturer son couchage en présentant son petit cul de salope toute cochonne à celles qui veulent bien entrer en son terrier la bouche en avant et la langue pendante, il est aussi bien trop peu poilu pour se pavaner nu dans les prairies lacustres et ventées de cradle mountain (joli coin assez unique de la mystérieuse île de Tasmanie). Ce qui ne le gène point puisque votre curieuse petite bête n'a pas prétention à rivaliser avec ses congénères tasmans sur ce point. Voyez vous, son désir le porte surtout à se blottir tout contre vous de façon à ce que vous puissiez lui offrir la chaleur de votre corps, les caresses de votre peau et les délicatesses de votre langue. Si toutes les zones sont bonnes à cajoler vous ne manquerez évidemment pas de lui pourlécher le cul, de lui tétététététététététer la pointe de ses tétons tétés tétus ma

Sous la jupe d'une fille

J'ai passé une bonne partie de cette fin de journée à m'apprêter. Courir les magasins pour trouver ces belles chaussettes montantes que je souhaite offrir à ta vue. Lorsque je les ai vues, j'ai vraiment craqué. Noires, avec un petit noeud blanc situé à la lisière de l'élastique. Évidemment, ce n'était pas tout. Il me fallait aussi chausser mon pied pour que le tout soit en équilibre. Gainer ma peau du bout de mon pied à la lisière du mollet serait certes du plus bel effet, mais un écrin préalable pour titiller tes sens et t'inviter à t'agenouiller à mes pieds pour les ôter d'un geste délicat... Oui, ce serait un joli jeu de regards échangés à ne pas manquer. Plates ? Talons ? Le grand jeu des Louboutin pour t'en mettre plein la vue et assortir ma tenue d'un rappel au rouge de cette magnifique petite jupe écossaise que tu m'as offerte ces derniers jours. Si tu avais vu mon sourire lorsque j'ai ouvert le colis que tu m'as adressé ! Il

Nos petits jeux

- Baisse ton pantalon. Ça sonnait comme un ordre. C'était un ordre. Pourtant c'était doux. C'était tendre. C'était ces mots là qui me faisaient fondre. C'était venu un jour comme cela. Je crois que ni elle, ni moi, ne nous y attendions. Nous venions de faire l'amour avec beaucoup de tendresse. Elle n'avait pas joui. Il y avait dans la chambre un petit rayon de soleil qui commençait avec prudence à passer au travers des persiennes. Dehors nous entendions les oiseaux, tout au réveil de leur journée. Je venais de m'effondrer à ses côtés, le cœur battant, les abdominaux légèrement douloureux à force de va et viens, à frôler l'épuisement dans la recherche de mon propre orgasme. J'étais allongé à ses côtés, nos regards étaient rivés l'un à l'autre, ma main posée sur son ventre rond et confortable. L'une de ses cuisses épaisse venait enjamber ma hanche. J'aimais bien lorsqu'elle était ainsi allongée me rendant par contraste de

Porcs en stock

Vin chaud, piquette et tord boyau Canapé pâté olida et olives de trop Chips piment et bières pisseuses Une quinzaine de mâles branleuses Leur bite à l'évent 38 degrés ce soir et pas un brin de vent Mais qu'est ce que je fous là ? En chaussettes pour les trois quarts Prêts pour la mêlée et jouer à touche pipi Voilà l'armée des zizis Putain y a pas à dire je suis vraiment trop con Frapper au clavier, avec dix queues plutôt que dix doigts pour me farcir un thon Fantassin de l'armée des tristes bites Je fais partie du club et ça m'attriste Mais c'est mon tour alors c'est évident Je bande comme dément Car cette connasse a du répondant Elle est goulue elle est gourmande Et moi gros connard obsédé cela me plaît de la mettre à l'amende, de lui donner ma queue à bouffer, de lui baiser la bouche et d'entendre ces glouglous dégoûtants quand je la prends comme ça, plus je lui parle mal et plus elle y met de l'ardeur, la d

L'abandon aux apparitions

Il y a ces traces Ces traces de doigts Des traces de foutre Des traces de mouille Des hommes qui ont foutu Des femmes qui foutent Des femmes qui ont foutu Des hommes qui foutent Il y a ces mots Il y a ce sexe énorme Ces bites ces vits ces monstrueux appendices Qui déchirent si délicatement la chair Qui se prennent de sexe en sexe Des mains qui se calent dans des cons Des décharges de foutre et de jus Gras, lubriques, terriblement excitants Virant au rouge vermeille Au pourpre cramoisi A la nuance des cris de l'extase Il y a ces traces de doigts sur les pages Ces doigts qui ont branlé Pris le jus Tournés les pages Ces doigts qui ont pris la chair Sous l'empire des mots du marquis Ces doigts d'autres lecteurs lectrices Qui a leur tour ont choisi ce livre Sur les étals de la bibliothèque séculaire Qui a leur tour se sont branlés des mêmes pages Ces traces d'hommes et de femmes Réveillés à mon esprit Mon esprit