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Sous la jupe d'une fille

J'ai passé une bonne partie de cette fin de journée à m'apprêter. Courir les magasins pour trouver ces belles chaussettes montantes que je souhaite offrir à ta vue. Lorsque je les ai vues, j'ai vraiment craqué. Noires, avec un petit noeud blanc situé à la lisière de l'élastique. Évidemment, ce n'était pas tout. Il me fallait aussi chausser mon pied pour que le tout soit en équilibre. Gainer ma peau du bout de mon pied à la lisière du mollet serait certes du plus bel effet, mais un écrin préalable pour titiller tes sens et t'inviter à t'agenouiller à mes pieds pour les ôter d'un geste délicat... Oui, ce serait un joli jeu de regards échangés à ne pas manquer. Plates ? Talons ? Le grand jeu des Louboutin pour t'en mettre plein la vue et assortir ma tenue d'un rappel au rouge de cette magnifique petite jupe écossaise que tu m'as offerte ces derniers jours. Si tu avais vu mon sourire lorsque j'ai ouvert le colis que tu m'as adressé ! Il y avait tes parfums en plus imprégné sur le tissu de ton délicieux cadeau, la petite jupe écossaise dont nous avons si souvent parlé dans nos correspondances du bout du monde. Il y avait le parfum que tu portais lors de chacune de nos rencontres et celui que tu m'as fait léché jusqu'à ce que ta chatte se décide à l'orgasme il y a deux mois. Ce jour là, j'ai aimé comment tu t'es servie de moi, langue à ton entière disposition sans jamais me laisser accéder à mon propre plaisir. Alors, pour exalter ma propre jouissance intérieure j'ai foutu ma langue dans tous tes trous. J'ai failli littéralement en jouir. Une fois revenue sur terre, tu m'as laissé en plan dans la chambre en me demandant d'écouter au mur de la chambre voisine. Tu t'es rhabillée et est partie. Quelques minutes après, dans la chambre voisine j'entendais des râles, plusieurs voix d'hommes assez distinctes et les cris de plaisir d'une femme qui ne pouvait être que toi. Je me suis caressé longuement en cherchant à deviner quand surviendrait ton orgasme pour libérer le mien de toutes ces frustrations.

J'aime tes vices qui me font parcourir aujourd'hui les marchés de Noël de la ville. L'odeur du vin chaud, le parfum des marrons grillés, le froid saisissant et les trottoirs enneigés, les grappes humaines éparpillées un peu partout, les rires saouls des adultes, les regards émerveillés des enfants, les attelages de calèches pour les couples amoureux, les balades en poney dans les rues piétonnes pour les plus petits. Tu m'as demandé de porter ce soir cette jupe qui sent ta mouille à plein nez et le parfum candide d'une toute jeune femme. Tu m'as demandé d'y ajouter une paire de chaussettes hautes de couleur noire ainsi que ma petite touche personnelle. Alors cet après midi, j'ai couru les boutiques et les marchés. J'ai du dépasser ma honte et ma gêne afin d'essayer la petite touche personnelle qui sera sur ton con et ta langue du plus bel effet. Tu sais comme j'aime que tu me têtes, que tu me lèches, que tu me suces la pointe des seins jusqu'à l'étirer en longueur, jusqu'à ce que mon mamelon devienne dur comme une écorce de pin et sensible comme une fleur prise au vent. Ma petite touche devrait te plaire. Un petit soutien gorge noir en dentelles fines, très échancré. Tu n'auras aucun mal à l'écarter de tes doigts pour révéler mes deux petits boutons qui t'espèrent déjà drument.

Tu devrais plus souvent m'inviter à ce genre de préparation. C'est une grande première pour moi et cela m'a donné envie de me branler toute la journée. Oui, a chaque fois que j'essayais chaussures et soutiens gorge, j'avais envie de me branler. Ce n'était pas une envie de toi, je veux dire une envie de me branler parce que tu n'étais pas là et que j'avais envie de toi. J'avais bien envie de toi, assurément, mais ce n'était pas cette envie là. J'avais simplement envie de me répandre en jouissance car tu m'invites par ce petit jeu pervers à érotiser mon propre corps. Crois moi, ce soir, je suis d'humeur très chienne. Oui, je suis déjà ta chienne en chaleur. Il ne me manque que le collier pour rendre cela encore un peu plus palpable. Tu m'as laissé entendre comment cela se passera. Tu rentreras chez moi, je t'accueillerai avec tendresse et nous nous installerons côte à côte pour discuter très sérieusement. Le travail, le quotidien, nos dernières lectures, nos derniers films. Il est vrai que lorsque ma langue fouillait le tréfonds de ton sexe la dernière fois, tu ne m'as pas laissé beaucoup d'espace pour que nous puissions parler de nous. Alors ce soir, je trouvais ta proposition sublime. Moi, en petite écolière fort buissonnière, toi à mes côtés à glisser ta main sous la jupe parfumée à ta mouille cumin, nous parlerons longuement.

J'ai pris soin aussi ces dernières semaines de passer plusieurs fois chez l'esthéticienne pour que je puisse t'être parfaitement agréable et douce. C'est une petite surprise de plus que je vais t'offrir. Ma pilosité d'homme a cédé la place à la douceur de peau d'une jolie femme et mes jambes fines sont ainsi sublimes. J'espère que, tandis que je te parlerai de toutes ces petites choses de la vie en un flot continu, au delà de ta main branlant ma queue, ta langue et ta bouche viendront à jouer de moi, de mon gland, de mes bourses, de mon merveilleux petit trou de cul bavard. Si je pouvais en mouiller, j'en mouillerai abondamment, crois moi ! Il ne me reste plus qu'à sortir ces pains d'épices délicieux, à disposer les flûtes de champagnes en imaginant que ton regard cherche à soulever ma petite jupe écossaise pour savoir si oui, ou non, j'y suis parfaitement nu, et ponctuelle comme tu es tu ne devrais plus... Justement te voilà.

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