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1010

Chambre 1010. 10ieme étage, vue sur la baie des citrons. C'était la première fois que je louais une chambre en daily. La jeune femme de l'accueil a tenu à m'expliquer les consignes de l'hôtel, comment fonctionnait la télé, le wifi, le parking. Derrière elle son manager la pressait. Laisse tomber. Le monsieur s'en fout de tout ça. Donne lui sa clef, fait le payer. Pour un peu, elle me demandait ma pièce d'identité et une garantie carte bleue. C'était ce qu'elle m'avait expliqué la veille au téléphone. Pourquoi pas, s'il fallait en passer par là. Chambre 1010, un appartement, deux fauteuils, un canapé, une cuisine, une chambre (l'essentiel), et la vue sur la mer de corail. Impressionnante vue. J'allais donc la baiser ici. SMS, chambre 1010. 10 minutes plus tard, elle entre, ferme à clef. J'aurais volontiers regardé la vue plus longuement, je l'aurais volontiers prise contre la baie vitrée, voir contre la rembarde du balcon. J'avais même levé le store de la chambre pour profiter de cet instant là. Après tout, une pause méridienne coquine avec vue sur le lagon, je n'en aurais pas si souvent l'occasion. Elle s'approche de moi, petite, sa bouche est à hauteur de mes tétons. Cette fois, je suis habillé. Elle m'embrasse, elle n'embrasse pas très bien, du moins pas de ces baisers que j'aime. Je sais tout cela puisque nous nous voyons pour une troisième fois. Les deux premières, c'était il y a presque un an. Ma chemise envolée elle bouffe littéralement mes tétons, s'en saisi de ses mains osseuses et tachées de tâche de vieillesse, les torts toute excitée à son ouvrage. Elle ne me plaît pas et je bande dur. Elle m'excite comme un bon gros chien en chaleur, prêt à fourrer sa queue n'importe où.

Nous voilà dans la chambre. Elle déballe sa petite trousse. Petit martinet aux lanières douces, plug métallique, poppers, capotes, gode annelé et flexible, trois ou quatre vibro dont un proche du magicien si réputé, foulard, lubrifiant, d'autres choses peut être. Elle file dans la salle de bain se changer. Elle y tient. J'attends, je range les objets pour ne pas qu'ils nous gênent sur le lit. Elle revient, un robe de pute, grille métallique laissant la peau libre. Elle aime cette robe de putain. Je la trouve vulgaire, elle ne me plaît pas. Elle ne lui va pas. Il faudrait qu'elle soit plus voluptueuese. La robe tombe sur elle sans façon. Mais je n'en ai que faire. Ces seins sont flasques, je n'en ai que faire. La peau de ses bras est fripée. Je n'en ai que faire. Son ventre et les lèvres de son sexe glabre pendent vers le bas. Je n'en ai que faire. Ses joues sont creusées par le temps. Je n'en ai que faire. Cela me met à distance. Je n'en ai que faire. C'est son cul que je veux. C'est sa jouissance fontaine que je cherche. Ce sont mes doigts inquisiteurs qui joueront. C'est ma bite dure et sensible qui ira où bon lui semble. Comme bon lui semble. Elle ne me plaît pas physiquement, mais elle baise comme elle respire, elle jouit pleinement, elle n'aime rien tant que de baiser nuit et jour. Elle a un très beau cul en revanche. Le reste ne me plaît pas. Je n'en ai que faire. Ce que j'aime avec elle, c'est qu'il me suffit de trois, quatre ou cinq mots pour la faire mouiller à foison. Ce que j'aime avec elle c'est qu'elle me bouffera le cul , c'est que j'enfournerai ma bite et mes couilles dans sa bouche. Ce que j'aime avec elle c'est qu'elle désire ma main entière dans son con et dans son cul. Ce que j'aime avec elle c'est que je la baise comme elle me baise. Avec vulgarité selon l'humeur, avec appétit gargantuesque, dans des joutes physiques où nous suons comme des porcs et tremblont ensuite comme des feuilles.

Elle voulait que je la punisse pour un motif futile. La voici donc allongée sur mes cuisses et ma main qui frappe sa peau intégralement bronzée, son joli petit cul de vicelarde, je devine sous la couleur brunie par le soleil des teintes cramoisies. Je poursuis cet échauffement, dans une position où à genoux serrés, elle m'expose son derrière sans minauderie. La voilà qui me dit salement, vous savez que ce que vous me faites je vous le ferai. J'en souris et en même temps, je me dis que cela ne va pas être si agréable, mais je ne baisse pas le rythme. Je veux voir ma main enfouie dans son cul et je m'y emploie. Elle adore qu'on l'encule, qu'on la sodomise, qu'on lui écarte le cul et lui baise le petit trou du cul. La voilà servie et très vite elle part dans des jouissances successives. Mes cinq doigts dans son cul je pousse et lui déchire le cul en lui arrachant quelques cris de douleur contenue. Doucement, doucement. Mais je ne suis pas venu pour faire doucement. Je suis venu pour la baiser, la prendre, la rendre putain, salope, truie, catin, chienne et c'est ce qu'elle me dit, me demande. Alors je la branle du cul, ma main bien enfoncée en elle et voici les giclées de sa chatte qui éjacule, qui se répand en un liquide jaune, épais, chaud, sentant la pisse et la chatte. Oh l'orgasme, oh le bel orgasme que je poursuis quant comme un dératé et cherchant toujours plus loin, toujours plus profond. Je la branle du cul. C'est joli comme expression. Je retire ma main, je vois des chairs profondes, rouges, violettes, ce trou difforme que j'écarte comme bon me semble. Je fais comme dans ces vidéos laides et excitantes, je crache dedans et ça tombe au fond. Une capote enfilée, je me mets à la monter, à chercher à aller profondément dans son cul si tendre, je bute aussi loin que je peux. Et j'en jouis bien sûr.

Allongé nos coeurs palpitent nos peaux transpirent. Debout, vers la salle de bain, nous titubons avant de reprendre nos errances. Vient mon tour. Allongé sur le dos, elle lèche mes couilles, les aspirent jusqu'à la douleur. 10 mn et me voilà déjà dur. Je ne peux pas aller plus bas, c'est ce qu'elle me dit. Je n'ai pas besoin d'autres mots pour me mettre a quatre pattes et écarter mon cul. Voici mon tour. Mon cul pour des claques. Mon cul pour ses mains. Mon cul pour sa langue. Mon cul pour son gode, son plug, sa bite. Le travail commence. Elle n'y va pas de main morte. A chacun son tour, et dans la mesure de mes faibles moyens et résistances elle me rend la monnaie de ma pièce. Je souffre et je ne sais jamais répondre à cette question. Est ce bon ? Est ce douloureux ? Putain c'est bon et ça fait mal. Mon bassin ne bronche pas à sa fessée. Mon bassin s'échappe lorsque d'une seule prise elle tente d'enfoncer son plug et que la douleur me déchire le cul. Viendra le poppers et cette chaleur qui m'enserre la tête, oh c'est bon, trop court, j'ai chaud, je tremble, mon pied tape le lit comme si je claquais des dents. Cela me fait mal. Mais j'en veux plus. Mon corps ne sais pas. Mais j'en veux plus. Mon corps ne peut pas. Mais j'en veux plus. Dans mon cul. Dans la tête. Elle ne me plaît pas. Mais j'en veux plus. Je recherche du poppers, encore. Je réveil vivre ça, c'est trop fugace. J'étais bien dans ma bulle à rallier, le cul ouvert, à sentir mon visage dans un étaux de chaleur. Je crois que dans ces instants, on pourrait me faire sniffer n'importe quoi, pourvu que je parte au loin, loin en moi. Oh oui, c'est mon tour d'être aussi truie qu'elle, belle salope que je suis. Mais j'ai envie de lui bouffer la chatte, envie de lui prendre la gorge et de la fourrer de ma bite. Arrivé toujours cette envie de me défouler lorsque l'on me prend. Est ce une façon de répondre à la douleur par l'emprise ?

Je recommencerai ma main enfouie dans son cul, cette fois je la laisserai venir aspirer la main, s'enfoncer sur ma main et jouir encore longuement. Je me surprends a lécher son dos plein de sueur tandis que l'anneau de son cui s'efforce de glisser sur ma main. Un geste tendre en cet instant où je l'invite à poursuivre à son rythme son chemin sur ma main. Elle est belle ainsi. Elle ne me plaît pas. Mais j'en veux plus.

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