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Affichage des articles du novembre, 2019

Lettre au parfum de nos rêves

Ma tendre et délicieuse petite chose, Mon liseron parfum de foutre, J'ai tant de choses à t'écrire depuis cette dernière fois où nous avons fleuri ton sexe et nourri le mien. Je sens monter en moi des vagues qui m'emportent et te recouvrent, j'aimerais te montrer tout ce que tu crées en moi, vois tu ? J'aimerais te donner en pâture tous les maux que tu fais naître. Te rendre cela au centuple. Te convoquer et m'ouvrir le ventre pour que tu puisses voir, voir tout ce qui grouille, voir tout ce qui se met à crier j'aime et je la veux ! Ma petite chose trempée de mouille, voilà une semaine que je t'ai quittée après t'avoir si superbement parée. Du rouge cela est devenu jaune, violacé presque noir. Nous aimons l'un et l'autre voir cette météo changer. Un jour j'obtiendrai de toi que tu fasse de même sur ma peau. Je sais que tu n'aimeras pas, mais tu le feras, parce que je t'en donnerai l'ordre. Je t'offrirai ma peau pour que

Ce que je ferai de ton corps

Tu m'as demandé ce que je ferai de ton corps pour cet anniversaire. J'ai rougis d'abord avant de laisser ma parole prendre place en dehors et s'évaporer comme un mince nuage dans la fraîcheur d'un automne matinal. Je n'avais pas de mots, pas assez fort pour dire tout ce qui se passait derrière la rétine de mes yeux, le long de mon échine et au creux de mon sexe. Je n'avais pas de mots pour cette rivière qui m'irrigue depuis que de ton corps je fais ce que je désire. Alors je me suis installé au bord de l'eau chahuteuse venant des montagnes, de l'Arc, du Drac, de l'Isère elle même, de l'Oisans, du Dévoluy, de la Maurienne et de la Tarentaise. Ça n'était plus un torrent, c'était de l'eau coulant dans ma plume. Tu m'as demandé ce que je ferai de ton corps, je choisis de te dire que j'écrirais dessus avec toute sorte d'encre et de plume, de l'encre noire, de l'encre de feu, de l'encre d'eau de pluie e

La nuit peut débuter

Septembre. En attendant l’automne. Elle m’a convoqué. Minuit passé et me voilà. La queue entre les jambes, bien trop dans l’attente de ses sévices pour lui refuser quoi que ce soit. J’habite dans son quartier. Un message sur mon téléphone. Rapplique-toi petite pute, tu as 15 minutes pour te trouver derrière ma porte au moment où je l’ouvrirai. Je n’ai pas le temps de réfléchir. Il va falloir que je cours, et vite. Il va falloir que je pédale, et vite. Je sais qu’elle se foutra royalement de l’heure. Je sais qu’elle peut ouvrir sa porte avant les quinze minutes. Je sais qu’elle peut très bien ne jamais l’ouvrir. Si c’est le cas, je sais que je resterai derrière sa porte, l’oreille collée à la porte, la bite collée dans mes mains, mon sperme collé à mes doigts. Je le sais. Elle le sait. J’arrive. Suant à grande goutte, essoufflé comme un bœuf. Je choisis l’escalier, je n’ai pas le temps d’attendre le vieil ascenseur tout grinçant. Trop pressé, je trébuche, sur la dernière marche. Me