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Affichage des articles du juin, 2020

Often a bird

Bleues comme la nuit

Deux cordes, si peu de choses, fils tressés, enlacés, lissés, colorés d’un bleu électrique, lacés entre tes lacs sous marins. Sous la main nulle rudesse, une seule étreinte celle de mes caresses, celle de cette peau qui ici rougeoie, là déjà bleuit, double peau pour l’étreinte de ton corps, de tes chairs. Voilà mes cordes, tentacules pernicieuses, fils de traîne qui honnissent tes peurs, ralentissent ton souffle en un mince filet fluet, fumées calumet qui pacifient ton cœur plus lentement encore, plus doucement, jusqu’à ce que la hâte nous dépasse et nous enivre une fois pour toutes. Ces cordes qui t’emprisonnent et te libèrent, nouent et dénouent, te font être plus encore. Elles sont un privilège. Elles sont mon privilège, celui que tu m’offres en t’allongeant nue et sans crainte dans ces filets d’âmes qui viennent s’enchâsser en toi, s’attacher à toi. Celles qui font naître croissants de lunes dans la nuit tendre de nos baises, échos insondables dans la moiteur de nos tripes, étoile

Flight from the city

The offering

No more traffic lights