Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du décembre, 2020

Maelstrom

 Elle n'a pas pris de gant. Je ne sais même plus si j'ai ouvert la porte. Ni quelle porte. Es tu rentrée par la fenêtre ? As tu brisé les carreaux pour débarquer ici comme une furie ? Est ce que j'avais sciemment laissé les fenêtres ouvertes aux quatre vents ? T'ai je vu récemment en t'invitant à me rejoindre après une nuit à foutre tous les fantômes de mon île surpeuplée ? Reste que tu es là ! En l'espace d'un instant tu te saisis de tout. Et tu brises ! Tout ! Tu arraches, tu déchires, rien ne résiste à tes assauts. Et moi je ne sais plus ce que je fais. Je ne sais plus qui de toi ou de moi porte mon prénom angélique. Ce démon ! Ton souffle me brûle. Et je réponds à ton chant par l'exigence de la déflagration. Je veux ! Je prends. Je laboure la terre. Et je plonge. Je plonge en elle. Dans tes entrailles. Dans tes veines. Dans mes tripes. À arracher les tiennes d'un geste brut et irréfléchi. Une violence sublime et terrifiante qui me déchire, qui m&

Rose

 La rosée perle sur les feuilles. L'herbe s'attache sous mes pas nus. Le ciel prend ses teintes roses. Petites brindilles qui viennent colorer ma peau, la salir, la parer en natures mortes. Les falaises du Vercors se font flammes. Tes doigts encrent le pourtour de mon cul et libère le parfum fauve. Il fait frais ce matin sous les épines des conifères. Mais j'ai chaud et ma peau devient rose. Mes mains collent au tronc, parfum résineux et le désir foudroyant d'y déposer ma langue. Ma langue pour lécher ces perles. Ma langue pour t'arracher à ta fascination. Regarde mon cul. Mon cul vénéneux qui réclame son voeux. Frappe ! Frappe ! Frappe ! Jusqu'au rouge. Jusqu'à la marque que tu imprimeras pour signer mon corps de ton nom. Rose.

Naines rouges

 Étincelles de mes dents dans ta peau. Je plante mes dents. Mes dents qui s'enfoncent. Mes dents qui s'enfoncent dans ta peau. Dans ta peau dénudée et tendre. Tu ne dis rien. Aucun non, aucun mot, aucun souffle, tu ne cèdes rien à l'apparence, rien ne s'échappe de toi. Moi je sais ce qui irradie sous ta peau, tisons rougeoyants qui s'embrasent sous mon souffle ténu, sous la morsure de ma mâchoire avide. Tu ne dis rien et cela m'invite, m'invite à aller plus profondément. A aller plus profondément t'étoiler. L'invite silencieuse à former la couronne qui se dessine sur l'épaule, à chercher tes profondeurs, jusqu'à l'os, si je le pouvais. Te manger. Déterrer les os, exhumer la source, excaver tes entrailles, et y mettre le feu. Le feu pour bouillir ton sang, brouilleur de crue, celle qui suinte de tes lèvres baveuses. Voit maintenant ces traces de l'autre nuit gondoler en deux arcs tendus sur ton épaule dénudée. La constellation qui te r

Brave petite fille

 Brave petite fille. Oui, tu es une brave petite fille. Tu réponds à chacun de mes vices. Je viens de te branler le con alors que tu étais debout, les deux mains posées sur la table du salon familial. Par terre, une immense flaque. Ton cul est déjà bien rouge. Je te demanderais de jouir instamment que tu le ferais sans tricherie, j'en suis certain. Brave petite fille. Tu es venue me chercher nue sous ton trench-coat. Je n'ai donc pas eu besoin de te déshabiller. Ton con est doux. J'enfonce subitement ma main en toi et j'entre sans autre préliminaire. Tu jouis encore ma petite fille et tu coules encore. Ma main bien enfouie dans ton épaisse tignasse, je tire fort, et tu laisses tes râles, tes délicieux râles sortir de ta bouche grande ouverte. Lui te regarde. Il se branle. Il ne dit rien. Ton homme veut sucer ma bite. Je le sais. Il le sait. Tu le sais. Je me penche vers le sol. Je pose ma main dans la flaque fraîche de ta jouissance. J'enduis ton cul de ton éjaculat

Écarte tes cuisses

 Scène 2 acte 1 - lieu ta voiture. Toi au volant. Il fait nuit mais il ne pleut plus. Tu minaudes. Tu conduis au hasard et c'est moi qui te dis où nous sommes, par où passer. Pour rentrer chez toi. Alors que nous sommes dans ta ville. Gare-toi. Où ? Et bien... Ce n'est pas la place qui manque ! Là bas en face dans l'ombre du bâtiment. Ici sur le côté. Plus loin en bordure du trottoir. Arrête toi. Faisons une pause. Tu gares la voiture. Tu coupes le moteur. Je détache ma ceinture. Je t'embrasse. Je joue doucement de ma langue. Ton souffle s'emballe. Je glisse ma main entre tes cuisses, mais elles sont insuffisamment écartées. Écarte tes cuisses, demande faite avec douceur. Tu me cherches. Tu refuses. Écarte tes cuisses! Dis je un peu plus fermement. Tu joues les mijaurées. Je t'embrasse avec sensualité, ma main glissant dans ta chevelure. Cela me plait. Cela me déplaît. J'attrape brutalement ta chevelure et la tire en arrière. Je redis fermement, "écarte