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Articles

Affichage des articles du juin, 2022

Houles démentes

Texte imparfait et non sélectionné écrit dans le cadre des quelques heures qui étaient données aux participants du prix de la nouvelle érotique 2022. Le thème était : avis de pas sage, et le texte devait se terminer par le mot "bâton" De toute évidence, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce thème, j'ai du user de subterfuges qui était tout à fait visibles Rendez-vous l'année prochaine (ou pas) -------------- As tu déjà compté les pas qui t’en séparent ? Tous ces pas que tu alignes croyant t’en éloigner pour t’en rapprocher. Tous ces pas que tu traces et qui sans cesse s’effacent. Toutes ces distances que tu parcours à la recherche de ce qui ne se trouve pas. Ce qui t’amène sans cesse à tanguer, te laisser emporter par la houle, te glisser on ne sait dans quelles profondeurs de la vague, loin derrière le ressac. Crois-tu qu’un jour, la peau suffisamment à vif, abrasée tant et plus par la caresse de leurs coraux de feu, tu pourras enfin cesser de courir ? T’arrê

Voyageuse

 Entre vos cuisses Entre vos lèvres Sur vos paupières closes À la lisière des fourrés Au creux du cou Sur la pointe de vos seins Sous la ligne de crête Dans les profondeurs de votre cul Sur votre langue carmin À la pointe de vos pieds Plus haut encore vers le sommet Nichée derrière vos lobes Le long de votre fente Lèche les doigts mouillés S'abandonnant au synclinal En goutte de pluie sur la lande Ma langue voyageuse S'ouvre enfin à vos inclinations

La baie des Zéphirs

Aux âmes soyeuses d'attentions Deux regards posés là chaleureux Vêtus d'esquisses de lumière et d'ombre Près d'un cœur épicentre Effleurant l'enveloppe de peau Effeuillant le tissu de ta robe  Et des baisers en un souffle Sous l'ondée  Déposée sur ton sexe rubis Alangui sous l'étoffe Dessinant les replis de ta chair M'enveloppant plus encore de ton âme Battant chamade à mesure De respirations profondes et sourdes Formant murmures d'orages Et promesses d'abandon Pressant tout mon corps À écouter battre le tien Égrenant deux syllabes Au gré du chemin de mes lèvres Bouche bée suffoquant de désir Là, dans la baie des Zéphirs Tu m'offres à te dire mille fois Baiser

Ardents paysages

Au refuge des quatre vents quatre amants sous la brise des verts arpents là bas loin au soleil levant d'autres îles sous le vent d'autres chairs qui se tendent en écho des tombants des mains caressantes des lèvres trempées de sucre fondant sous la langue des baisers en esquisses et portants, le dessin des courbes lentes, des monts gisants, des prairies aux milles champs, des falaises abruptes vertiges et plus bas dans nos pas pour un temps sur la lande alanguis au creux des vallées et des chants à l'abri des tempêtes quatre corps tous ardents.

Madame Cache Cœur

 Dans la penderie Madame Cache Cœur joue les reines parmi les étoffes de tissus. Suspendue dans les airs, dans la pénombre du petit réduit, c'est à qui pourra profiter de son aura. Chacun se presse autour d'elle. C'est que Madame Cache Coeur, sait parfaitement trancher avec la soyeuse peau blanche de la femme qu'elle habille. Alors autant vous dire qu'elle fait bien des envieux et des envieuses. Cela provoque souvent quelques cohues, c'est à qui profitera pleinement de sa proximité. Les chemisiers se pressent pour trouver place, mais ils sont souvent coiffés sur le poteau par les autres robes qui ici assouplissent le tombant, les discrètes, les colorées, les chaudes, les légères, les sexys, ou les très straights, toutes n'ont d'yeux que pour elle. Parfois un chemisier noir tente d'attirer un peu de lumière en disant - Voyez, moi aussi j'offre un beau décolleté à notre délicieuse porteuse à l'anneau de pouce. Moi aussi, je peux être écarté, et