Certaines histoires vraies ne sont pas aussi porteuses que celle dansée dans le billet précédent. Peut-on dire à quelqu'un "Evitez de m'écrire" ? Oui, sans aucun doute, et fort heureusement. Peut-on dire à quelqu'un "Evitez de m'écrire ou même... d'écrire" ? Non ! Ecrire cela, c'est nier ce qui fait l'essence des mots que nous couchons ici ou ailleurs. Cette essence, c'est notre perception du monde, de notre monde intime, de ce qui entre en relation avec ce monde là. Cette perception et ces mots qui la traduisent valent ce qu'ils valent. Ce ne sont peut-être pas de bons mots, ou pas toujours de bons mots, pas plus pour celui qui les écrits que celui qui est susceptible de les lire. Mais après ? L'envie d'écrire et son passage à l'acte, souvent renouvelés, n'est-ce pas là une liberté ? Qui peut dire, juger et trancher ? Quelle détestable personne peut s'octroyer le droit de mort sur nos mots, ces mots qui n...