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Articles

Affichage des articles du juin, 2019

Farandole

Col au nid Collier serré Ta taille verte Et la faille mère Fouette Claque Zizanie Zinzoline Et les lignes D'horizon de feu d'attaques Droites d'écritures parallèles Attache Serre Sous mes griffes de cordes Dernier de cordée Encordée la première Le dernier a fini le premier Arrive la catimini

A cent lieues sous la pluie

Des chutes de reins comme des colonies Des eaux tombant du ciel en trombe de larmes Au soleil couchant irisé par les nuages Zinzolins Lourds de désir vibrant de mille fièvres Eclairs zébrés dans tes yeux perdus Violacés Sous les paupières enfouis saules pleureurs Des larmes en lacets serrés aux virages La noyade Revêtue d’eau rougeâtre dérivant sous le feu Brûlant la flibuste les assauts les batailles Cicatrices Attachées à ma taille au grand mât S'écoule la catin sans détour le grand mâle Déconfit au grand vent virant de bord à cent lieues En catimini

Cents éculs

Je la trouve grosse ce matin. Ma bite si petite prend vie, devient magnifiquement grosse à l'idée de son énorme cul faisant le tapin sur le trottoir. C'est ce qui me plaît chez elle, ce beau visage sublime et fin et sa chair en cascade, sa peau kilomètre, sa voix grave et sexuelle, tendre et douce aussi, quand je la regarde baiser par d'autres mâles, je les vois disparaître en elle, se fondre dans le décor, perdant pied comme je ne manque pas de paraître lorsqu'elle me paye pour la regarder. C'est notre deal. Je veux la voir prise par d'autres, je veux être le spectateur de sa vie débauchée, alors je paye, comme au cinéma, grand écran, les lumières éteintes et la lumière de leur sperme sur sa peau dessinant des scènes que je suis le seul à voir. J'ai envie de lui engrosser la bouche, de mater son cul de chienne en chaleur se faire baiser par les milles mâles de la nuit, de la regarder les ébranler, mon regard sombre se fichant au plus profond de son si peti

Adolescences

Parc Jouvet. C'est la nuit. Il a fallu que je cherche comment y rentrer. Je n'habite pas très loin. Mes parents dorment, je leur ai dit que j'allais au cinéma ce soir avec des amis du lycée. On parle beaucoup de cet endroit. C'est un coin à pédé. J'ai beaucoup de copines, pas beaucoup de copains. Je travailles au Mc Do depuis six mois chaque week-end. Le patron me plaît. Il est beau, il est jeune, sa femme est belle et attentionnée, à son image. Je le regarde beaucoup. Cela fait longtemps que je regarde les hommes. La nuit, souvent je me caresse. Je pense à leurs queues. Leur jolies bouches. Leurs joues mal rasées qui piquent mes cuisses tandis qu'ils me sucent. Plus leur âge est avancé, plus ils me font des saloperies dans mes rêves. Hier c'était mon prof de marketing que je me suis tapé en mode branlette. Il a de belles mains et sa voix est douce, posée, sereine. J'imagine qu'il susurre des mots salaces avec la plus infime douceur. Je me suis parf