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Articles

Affichage des articles du avril, 2009

Free spirit

Il y a quelques mois, chez la regrettée et séduisante Effrontée, la miss nous avait prêté sa plume pour remplir sa page (je suis certain qu'Emma s'en souvient). Alors aujourd'hui c'est page blanche ! Je vous tends la plume à vous de remplir cette page de tout ce qui vous passe par la tête. Faites preuve d'esprit libre... et surtout si vous n'avez fait que lire ici, je vous invite vous, lecteurs ou lectrices silencieux a, cette fois, prendre les devants. Allez... et que ça swing ! Rires.

D'autres murs

Les murs publics semblent inspirer tout autant que les bancs publics, ma Captive a rêvé de ce mur ci : Après le premier assaut, vous glissez à mes pieds… je me laisse faire quand vous écartez mes cuisses… vous restez immobile un moment… je n’ose pas bouger, à peine respirer, me demandant ce que vous faites… alors que je brûle de désir de vous sentir… je frémis sentant votre souffle sur mon intimité humide… votre main gauche sur ma cuisse… je frissonne… la droite sur ma hanche… je me contracte… mon souffle est court, je suis toujours immobile contre ce mur, les yeux fermés… je sens votre souffle se rapprocher… je serre les poings... cette lenteur à m’offrir ce que je désir me torture… vous le savez… je sursaute au contact de votre langue douce sur mon Eden, lisse et de par le fait extrêmement sensible… votre ardeur me met dans tous mes états… mon excitation ne cesse d’augmenter… je commence à perdre le contrôle… Vous continuez, lentement… mon souffle s’accélère de nouveau… je co

Débauchez-moi

Qu’attendez-vous de moi jolie chimère ? Que recherchez-vous dans mes mots ? Pourquoi rêver de ce triangle ? Pourquoi vouloir encore ? Savez vous que git en moi un tourbillon permanent. Il m’emporte et les emporte toutes ? Aujourd’hui tourbillon déchaîné, hier tourbillon endormi… et demain ? Un autre champ du possible, épopée chaotique. Débauchez-moi me dites vous. Oui je le peux. L’orage gronde, horizon sombre, la tempête couve. Je laisse libre cours aux maux qui me brulent. Tout emporter, je veux que mon souffle se fasse dévastateur, qu’il vous transporte. Je le veux. Pétrir vos seins. Les contraindre. Les tirer. Les violenter. Les mordre. Les giffler. Pris au piège entre deux, brulante. Y faire couler la cire. Cire noire. Cire vicieuse. Brulure instantanée, frisson décuplé, aussitôt envolé. Et vous regarder gémir, vous regarder ne plus en vouloir, en vouloir plus. Vous regarder mouiller, regarder fondre cette cire et devenir dure. A l’inverse, vous regarder, solide, plantée dans vos

Contre les murs

Des baisers contre un mur, lorsque les corps se rejoignent, lorsque les mains se mettent en route. Jupe relevée, dessous écartés, le souffle devient court. Lorsque les langues se chevauchent, lorsque les doigts caressent, prennent, griffent, pénètrent et s'immiscent. Les regards se font vagues, le corps devient brulure. Lorsque le désir éclate, lorsque les amants s'abandonnent en un seul et même cri déchainé, lorsque les gestes deviennent brusques et doux, lorsque le mur disparait et que les âmes s'unissent... Encore... Embrasse moi encore... Encore... je vous découvre gourmande... après le premier assaut, je glisse à vos pieds, écarte vos cuisses, contemple votre peau lisse et maculée de mon premier assaut. Vous devenez interdite. Impatiente. Vous savez que vous ne devez pas bouger, fébrile contre ce mur. Et moi, je vous regarde, vous détaille, pose une main sur votre cuisse gauche, l'autre à l'opposé sur votre hanche. Mon visage s'approche. Odeur, plaisante,

A vous

A toutes ces amies blessées par le temps différent des autres A toutes ces amies prises d'une soif inaltérable d'amour et de caresses A toutes ces amies que la vie malmène parfois A toutes ces amies présentes ou silencieuses A vous toutes je veux vous dire que nous sommes faits de blessures souvent similaires et que mes pensées vous accompagnent malgré la distance, malgré l'improbabilité, malgré le silence. Ces pensées, je veux vous les offrir comme autant de sourires, de rayons de soleils, de petits bonheurs, de petites choses minuscules qui viennent se lovées au creux de nos cœurs pour nous donner le souffle d'aller plus loin chercher la chaleur de nos bonnes étoiles. Photo : Mont Mézenc - Ardèche

Le train (vu par lui)

Train annoncé pour 18h36, je pars du travail avec un peu de retard car j'ai voulu que vos mots m'accompagnent durant ce voyage intérieur entre toi et moi. Toi et moi. Connectés. Je ne savais pas ce que tu ferais à 19h00 mais je savais que tu ressentirai mon plaisir, si loin, mais si proche. Oui ce qui me fascine en toi c'est cette capacité à jouir, cette insatiable désir de jouissance. J'ai envie de t'appeler ma jouisseuse. Et que ce soient mes mots qui t'électrise à ce point, est un pouvoir des plus grisants. Néanmoins, je ne savais pas si je serai capable de me branler dans ce train, de jouir pour toi et de lécher ma propre semence, mon propre jus. J'aurais pu garder 21h30 comme horaire, mais j'ai bien fait de changer, je n'aurais pas été tranquille dans les toilettes de la maison, alors j'ai rajouté un peu de piment, je savais que jouir sur cette ligne rouge serait une petite folie qui te toucherait en plein coeur, en plein sexe. Je savais qu