Train annoncé pour 18h36, je pars du travail avec un peu de retard car j'ai voulu que vos mots m'accompagnent durant ce voyage intérieur entre toi et moi. Toi et moi. Connectés. Je ne savais pas ce que tu ferais à 19h00 mais je savais que tu ressentirai mon plaisir, si loin, mais si proche. Oui ce qui me fascine en toi c'est cette capacité à jouir, cette insatiable désir de jouissance. J'ai envie de t'appeler ma jouisseuse. Et que ce soient mes mots qui t'électrise à ce point, est un pouvoir des plus grisants. Néanmoins, je ne savais pas si je serai capable de me branler dans ce train, de jouir pour toi et de lécher ma propre semence, mon propre jus. J'aurais pu garder 21h30 comme horaire, mais j'ai bien fait de changer, je n'aurais pas été tranquille dans les toilettes de la maison, alors j'ai rajouté un peu de piment, je savais que jouir sur cette ligne rouge serait une petite folie qui te toucherait en plein coeur, en plein sexe. Je savais que tu trouverais cela excitant. Est ce excitant pour moi que de jouir dans un train, en soi non, en solitaire non. Mais me dire que si tu étais là nous passerions sans doute le plus clair de notre temps dans ces toilettes de fortune... oui... cela est terriblement excitant.
Alors j'ai marché vite, très vite pour ne pas manquer mon train, j'avais en poche tes mots incendiaires. Petit renflement de mon costume, petit renflement dont personne n'aurait pu deviner l'indécence. J'avais prévu de m'installer au fond du wagon adossé à la vitre, enfoncé dans un fauteuil, j'avais prévu de relire tes mots, de m'exciter à les lire, de remplir mon esprit d'images et de mots pornographiques. Arrivé en gare, le train est annulé et remplacé par celui de 18h51. Petit stress. Je risque de ne pas être à l'heure. Salle des pas perdu... pas moyen d'être seul pour me plonger dans tes mots. J'attends. 18h40. 18h45. 18h50. Toujours pas de train. 18h51 le voilà. Je remonte le quai, je dépasse le wagon des premières classes. Là j'ai su que ce serait dans ce wagon. Je m'installe dans les deuxième classe. Je n'ai pas choisi le bon wagon, je n'y trouve que des mini compartiments, tous sont occupés. Vendredi soir, retour des étudiants chez yeux. Il y a du monde dans le couloir. Enfin le bout du wagon. Un compartiment. Une jeune fille plongée dans sa lecture de San Antonio. Lectures polissonnes. Je m'installe, quitte mon manteau, pose mon cartable. Ma main glisse dans ma poche, tes mots sont toujours là. Je regarde l'heure 18h53. J'y vais ? J'attends ? 18h54... j'y vais.
Les toilettes sont libres. Spacieuses, propres. Une grande glace me fait face. Je n'ose pas me regarder. Serais je capable de le faire ? Je reste debout, droit sur mes jambes. Tes mots dans ma main gauche. Je lis quelques lignes. Ta langue dans mon cul. Mon sexe réagit. Je ne suis toujours pas certain. Ma main droite caresse cette chaire encore un peu molle. C'est bon. C'est agréable. Tes mots m'excitent. Cette fois je sais que j'arriverai à le faire. Je bande. Dur. Je baisse la braguette, extirpe mon sexe bien tendu. Il est chaud, il est doux. C'est un véritable contraste entre mes mains froides presque glacée par les quelques degrés qui règnent à l'extérieur. Ce contraste est bon. Je me branle. Doucement. Délicatement. Je joue avec cette petite masse de chair sensible juste à la base du gland. Je me connais par cœur. Je continue de lire tes mots. Le rythme augmente légèrement, surtout l'amplitude. Ma main devient un foureau, qui vient buter sous le gland et qui à chaque fois produit un petit effet supplémentaire qui me rapproche de la source. Je continue à lire tes mots. Je voudrais que tu sois là. Que ce soient tes mains. Que ce soient tes seins sur lesquels je pourrais m'épancher. Ton prénom raisonne. Plus vite. Tes mots, ta langue, ton prénom, toi. Où es tu ? Que fais tu ? Je ne sais pas, mais je sais que tu es là. 19h00. Je jouis. Je décharge. Je trésaille. La main droite orientant mon sexe à l'horizontale. Ma main gauche au dessus du petit évier d'inox, comme un mur arrêtant l'explosion. Ma main devient chaude. Je continue un peu. Je rapproche ma main de mes lèvres. Je me lèche. Je me goute. Comme tu me l'avais demandé. Je m'exécute. Je t'offre cela. Je suis étonné. Je sens à peine ce petit gout métallique. Habituellement, mon sperme à un léger goût de sang, de métal. Là, je ne sens rien. Je lèche à nouveau ma main gauche. Je n'ai le goût que du savon de l'après midi. Je suis déçu. Je continue à me répandre un peu. Il reste quelques traces sur ma main droite, cette fois je n'ai plus peur, j'ai envie que le goût soit fort. Je lèche la zone de peau qui sépare mon pouce de l'index. Enfin je sens mon goût. Je ferme les yeux. Je l'ai fait. Je suis fier de t'avoir offert cela. Je me regarde dans la glace. Je suis fou. Et pourtant mon visage n'exprime rien de cette folie. Je baisse mes manches, remet ma cravate en place, reprends ma veste et retourne à ma place. La jeune fille est toujours là. Je m'assois. Prend mes écouteurs et écoute pour la première fois cette chanson qui te donne envie de te déshabiller. Je prolonge ta présence à mes côtés. C'était bon d'être avec toi.
Alors j'ai marché vite, très vite pour ne pas manquer mon train, j'avais en poche tes mots incendiaires. Petit renflement de mon costume, petit renflement dont personne n'aurait pu deviner l'indécence. J'avais prévu de m'installer au fond du wagon adossé à la vitre, enfoncé dans un fauteuil, j'avais prévu de relire tes mots, de m'exciter à les lire, de remplir mon esprit d'images et de mots pornographiques. Arrivé en gare, le train est annulé et remplacé par celui de 18h51. Petit stress. Je risque de ne pas être à l'heure. Salle des pas perdu... pas moyen d'être seul pour me plonger dans tes mots. J'attends. 18h40. 18h45. 18h50. Toujours pas de train. 18h51 le voilà. Je remonte le quai, je dépasse le wagon des premières classes. Là j'ai su que ce serait dans ce wagon. Je m'installe dans les deuxième classe. Je n'ai pas choisi le bon wagon, je n'y trouve que des mini compartiments, tous sont occupés. Vendredi soir, retour des étudiants chez yeux. Il y a du monde dans le couloir. Enfin le bout du wagon. Un compartiment. Une jeune fille plongée dans sa lecture de San Antonio. Lectures polissonnes. Je m'installe, quitte mon manteau, pose mon cartable. Ma main glisse dans ma poche, tes mots sont toujours là. Je regarde l'heure 18h53. J'y vais ? J'attends ? 18h54... j'y vais.
Les toilettes sont libres. Spacieuses, propres. Une grande glace me fait face. Je n'ose pas me regarder. Serais je capable de le faire ? Je reste debout, droit sur mes jambes. Tes mots dans ma main gauche. Je lis quelques lignes. Ta langue dans mon cul. Mon sexe réagit. Je ne suis toujours pas certain. Ma main droite caresse cette chaire encore un peu molle. C'est bon. C'est agréable. Tes mots m'excitent. Cette fois je sais que j'arriverai à le faire. Je bande. Dur. Je baisse la braguette, extirpe mon sexe bien tendu. Il est chaud, il est doux. C'est un véritable contraste entre mes mains froides presque glacée par les quelques degrés qui règnent à l'extérieur. Ce contraste est bon. Je me branle. Doucement. Délicatement. Je joue avec cette petite masse de chair sensible juste à la base du gland. Je me connais par cœur. Je continue de lire tes mots. Le rythme augmente légèrement, surtout l'amplitude. Ma main devient un foureau, qui vient buter sous le gland et qui à chaque fois produit un petit effet supplémentaire qui me rapproche de la source. Je continue à lire tes mots. Je voudrais que tu sois là. Que ce soient tes mains. Que ce soient tes seins sur lesquels je pourrais m'épancher. Ton prénom raisonne. Plus vite. Tes mots, ta langue, ton prénom, toi. Où es tu ? Que fais tu ? Je ne sais pas, mais je sais que tu es là. 19h00. Je jouis. Je décharge. Je trésaille. La main droite orientant mon sexe à l'horizontale. Ma main gauche au dessus du petit évier d'inox, comme un mur arrêtant l'explosion. Ma main devient chaude. Je continue un peu. Je rapproche ma main de mes lèvres. Je me lèche. Je me goute. Comme tu me l'avais demandé. Je m'exécute. Je t'offre cela. Je suis étonné. Je sens à peine ce petit gout métallique. Habituellement, mon sperme à un léger goût de sang, de métal. Là, je ne sens rien. Je lèche à nouveau ma main gauche. Je n'ai le goût que du savon de l'après midi. Je suis déçu. Je continue à me répandre un peu. Il reste quelques traces sur ma main droite, cette fois je n'ai plus peur, j'ai envie que le goût soit fort. Je lèche la zone de peau qui sépare mon pouce de l'index. Enfin je sens mon goût. Je ferme les yeux. Je l'ai fait. Je suis fier de t'avoir offert cela. Je me regarde dans la glace. Je suis fou. Et pourtant mon visage n'exprime rien de cette folie. Je baisse mes manches, remet ma cravate en place, reprends ma veste et retourne à ma place. La jeune fille est toujours là. Je m'assois. Prend mes écouteurs et écoute pour la première fois cette chanson qui te donne envie de te déshabiller. Je prolonge ta présence à mes côtés. C'était bon d'être avec toi.
Photo : emprunt à senserotica
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