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Articles

Affichage des articles du février, 2010

To be tag or not tag... (again)

Titia avait l'air fort déçue de ne pas faire partie des P'tits nouveaux pas si nouveaux. Alors, comment résister à une petite moue pleine de déception alliée à une sourire en coin ?  Hein ? Moi je sais pas vous, mais me concernant impossible de dire non. To be tag or not tag... that is the question. En l'occurrence Titia devra elle aussi nous offrir sa carte d'identité selon l'humeur du jour. Et puis, comme c'est pas bien de demander (à ce qu'il paraît), on va lui demander de nous faire un petit passeport aussi. Qu'en dites vous ? D'autres volontaires ? --------------------------------------------------------- Léa s'est portée candidate, je l'aime bien moi cette petite Léa, alors comment aurais-je pu lui refuser sa candidature ? Il ne te reste plus qu'à nous écrire ta carte d'identité... et puis pourquoi ne pas nous offrir la carte d'avant l'éducation et la carte d'après l'éducation ? Tu crois que tu p

les p'tits nouveaux

Y a pas mal de p'tits nouveaux en ce moment, pas mal de p'tits nouveaux que j'avais envie de vous faire découvrir. Ils sont gais, ils sont beaux, ils sont insolents, ils sourient à la vie, ils sont riches, ils sont amoureux, ils sont intelligents, ils aiment le cul et aussi des choses plus futiles. Et pour les remercier d'être eux mêmes, nous allons leur demander un p'tit quelque chose. Et oui, je ne pouvais pas leur faire de pub sans les faire cracher au bassinet (rien n'est gratuit dans ce bas monde). J'invite chacun de ses p'tits nouveaux à nous gratifier sur leurs pages d'un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui prendrait la forme d'une carte d'identité décalée, forme d'autoportrait peint aux couleurs de leur choix. Oui, je sais, Madame la Paresseuse, vous, vous l'avez déjà fait (j'avoue même vous voler l'idée tellement elle avait été délicieusement menée). Donc tout le monde, sauf vous Madame la Paresseuse. V

Ménagerie polissonne

Je la rends chèvre, elle préfère être chatte. Je la rends chatte, elle aimerait être la souris. Je la fais louve, elle me dit être mon poussin. Je lui offre une cage, elle préfère s'envoler. Elle veut m'être captive, elle se met à serpenter. Je la chevauche, des ailes lui poussent. Je rugis, elle miaule.... et lorsqu'elle est chienne, elle n'est plus que femme. Conclusion : j'aurais du faire des études en psychologie animalière.

Tour du monde

Penser à être plus concentré au volant. Ne pas confondre rouge et vert. J'ai traversé le carrefour comme si de rien n'était, un peu comme dans un film, j'en suis sorti miraculé. C'est en arrivant de l'autre côté que dans mon rétroviseur j'ai vu trois voitures couper en klaxonnant, et à vive allure, la 2x2 voie que je venais de traverser. Manifestement, il s'en est fallu de peu pour que mes semaines à venir se déroulent à l'hôpital (ça c'est la version optimiste). Mais où avais-je donc la tête ? Pas au volant c'est sur. Du côté de Montpellier, Toulouse, Clermont-Ferrand, Québec, Strasbourg, Blois, Paris, Brest, Orléans, Lyon, Angers, Lille, Couvin, Vannes... ? Bref un tour du monde... ça peut coûter cher. 

Love is all

Bon, comme je ne veux pas être la cause d'un vent de déprime soufflant sur la blogosphère (cf l'article précédent), pour inaugurer ce beau week-end symbolique, pour souffler quelques bougies supplémentaires et pour célébrer l'amour dans la joie et la bonne humeur, je vous offre ce souvenir d'enfance.

I can't fix you

Comment dévier un vocable financier au gré de ses humeurs, ou petite philosophie de la finance débridée : Mon taux fixe me démangeait depuis plusieurs jours. J'étais là, perché dans mon alcôve avec vue imprenable sur les toits de Montpellier. En plein été, j'ai cru que j'allais mourir mille fois étouffé par la chaleur intenable. Fallait qu'je bouge, mon immobilisme commençait à me peser dur. Marre de ne jamais prendre de risque ! Il fallait que j'en finisse avec mon variable façon désespérément standard . J'étais seul depuis des lustres, au point que je ne me souvenais plus de ce que c'était que de désirer une femme. Putain ! J'en avais pris plein la gueule ses dernières années. Alors, non ! les nanas et leurs prises de tête... très peu pour moi. C'te connasse m'avait largué comme un euribor qui chute désespérément, en période de crash boursier, bref comme le minable que j'étais pour elle. Pourtant, rien à faire mon taux fixe me

Tous les mots sont bons

L'oeil dépourvu d'activité, pause méridienne passée entre l'écran et des données professionnelles. Je lis : Pour améliorer la transparence et faciliter la production de documents d'information financière, la charte de bonne conduite souhaite proposer une classification selon le type de risque et interdire les indexations périlleuses : Risque 1 : taux fixe, taux variable standard Risque 1,5 : taux fixe à barrière sur euribor Risque 2 : taux fixe à barrière sur index étranger, taux fixe annulable au gré du prêteur Risque 3 : Barrière sur écart entre inflation européenne et inflation française, composition de taux variables avec coefficients Risque 3,5 : taux fixe avec une vente multiple d'options vanilles Risque 4 : Barrière sur écart de taux de zones monétaires différentes, produits de courbes, barrière sur écart taux long taux court, produit de pente Risque 5 : barrière sur taux de change, produit cumulatif snowball Bizarrement, j'y ai trouvé un pet

Lune

Je suis dans la steppe, mes pas effleurent le sol, à peine un son, à peine un souffle, je retiens tout. Je retiens mon cœur, je cache tout. Je retiens mon souffle, apnée, fine inspiration, faible expiration. Je retiens la vie. Ne rien ébruiter, ne rien froisser, glisser sur la steppe, une flèche fine dressée vers sa cible. Il fait froid, le ciel est noir, encre totale. De lourds flocons tombent du ciel. Etoiles mouvantes, tombant du grand néant. Un son domine le tout. Bruit de coton, froissement sourd des cristaux sur la steppe. Aux aguets, à l’affût, j’entends le soupir sifflant du vent nocturne, la caresse mordante des herbes lames, le battement furieux des cœurs alentours. Il n’y a que mon cœur que je masque. Glisser sur la steppe, un fauve, âme fantôme, prédatrice, conquérante. Un étang glacé, blanc mystérieux presque bleu. Aucune ombre, je me cache, me parant des joncs figés par le givre. Seul reflet, le blanc charnel, couleur de lune. Lune pleine. Lune masque. Lune silencieuse