Accéder au contenu principal

les p'tits nouveaux

Y a pas mal de p'tits nouveaux en ce moment, pas mal de p'tits nouveaux que j'avais envie de vous faire découvrir. Ils sont gais, ils sont beaux, ils sont insolents, ils sourient à la vie, ils sont riches, ils sont amoureux, ils sont intelligents, ils aiment le cul et aussi des choses plus futiles. Et pour les remercier d'être eux mêmes, nous allons leur demander un p'tit quelque chose. Et oui, je ne pouvais pas leur faire de pub sans les faire cracher au bassinet (rien n'est gratuit dans ce bas monde).

J'invite chacun de ses p'tits nouveaux à nous gratifier sur leurs pages d'un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui prendrait la forme d'une carte d'identité décalée, forme d'autoportrait peint aux couleurs de leur choix. Oui, je sais, Madame la Paresseuse, vous, vous l'avez déjà fait (j'avoue même vous voler l'idée tellement elle avait été délicieusement menée). Donc tout le monde, sauf vous Madame la Paresseuse. Vous, vous nous gratifierez d'un joli passeport (il paraît que vous avez des envies de voyage).

Enfin... moi je dis ça... mais vous faites comme bon vous semble très chers p'tits nouveaux (vous croyez que ça se refuse un tag pareille ?).

FM_1600x507

La_paresseuse_750x237

Ambre_505_x_160

Angelsouris_786x248

Anis_1000x316

Boudoir_757x239

n_gligeable_ind_cent_745x236

enviesagesmoi2_1042x330

PS : oui, je sais, vous êtes pas tous des p'tits nouveaux... j'fais c'que j'peux, alors hein !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le chemin et la terra incognita

  Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...

Linoléum

Dans l'ambiance masculine du restaurant, je regarde ses yeux. Ils sont chocolats et me disent ce qui est écrit sur ses boucles d'oreille. A côté de nous, deux hommes et une vieille dame. Je partage avec elle une cervelle de canut et une salade de lentille. Port de moustache autorisé, je me mets à regretter l'ambiance enfumée qui a du accompagner ce lieu si souvent. Pourtant je ne fume pas, je n'ai jamais fumé. Elle parle, bien plus que moi et bien mieux que moi. Je souris. Ces cheveux roux me rappellent sa nuque, l'implantation de ces cheveux dans sa nuque que j'ai trouvée si belle quelques semaines avant. Je ne lui connais pas de collier mais suis certain qu'elle les porterait parfaitement. Soudain, elle m'interrompt, se lève. J'ai l'impression que tout ce que je peux dire de sérieux est terriblement ennuyeux et quelconque. Ça n'est qu'une gêne passagère, je suis bien. Mes yeux se portent sur ses jambes. Je ne distingue pas ses bottes...

Un monde en soi

Chaque chose était vivante. Chaque chose était mémoire. Chaque objet était une part d'elle. Chaque objet était elle. Elle était ces objets. Ils étaient elle, sa propriété, son domaine, son monde à elle. Disposer des choses était une nécessité absolue de sa vie. Les faire siens c'était maîtriser un monde, un univers qui lui était propre, univers secret, inconnu, inabordable pour quiconque n'aurait pas été dans sa peau ou dans sa tête. Qui saurait déchiffrer le sens que prenait pour elle cette large tête sculptée qui trônait fièrement à proximité de son lit ? Travaillée dans un bois de noyer aux teintes ambrées, cette crinière sauvage prenait à ses yeux l'écho d'une chevelure de femme s'ouvrant partiellement sur le front équidé d'un animal aux naseaux puissants et au regard fier, un regard porteur de mythes aux chevauchées et aux combats fantastiques. Qui pouvait comprendre que l'anthracite et le gris de lave des tapis épais qui gisaient en rectangles séq...