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Affichage des articles du février, 2022

Crache !

 Oui, fais-le. Fais-le. Fais-le. Fais-le. Fais-le. Vas-y fais-le Vas-y ! Fais-le ! Dans mon regard, il n'y a pas de défi. Dans mon regard, il y a des billes noires, des cils d'ombre, des villes emplies de putains et de caves éteintes, des fourre-tout que l'on comble de toute part, des bouches trous à la langue pendue et lécheuse. Dans ma bouche il y a de la bave qui coule dans ma gorge et qui m'inonde le ventre. Tout part de la langue, la lande, la lente, la lente immonde, l'allant, l'amante, la mangue, la mante, la menthe, douce, l'amande, douce, la mangue, douce, tout devient maux dans ma bouche qui te crie des murmures qui veulent dire tous les mots. Tous. Tout. Toux. Tousse mon con. Touche ma gorge. Fais-le. Fourche mon cul. Ces mots qui attendent que tu le fasses, que tu me fasses, que tu m'effaces, que tu me prenne face, pile, piller, piller la fille, violée, violentée, lente, lentement, viole de gambe, musique sacrée pour diable perdu dans mon reg

Émotions nées

 Aux parfums épicés L'abandon ainsi né De ma bouche tue  À point d'heure Assaillie par ta vulve Bâillonné par ton corps Ne restant que mes bras Enserrant large hanse Et mon visage repu Sous le poids de tes hanches Au pinceau de ma langue Branlant tout ton corps Il me reste murmures Quelques C sans cessé Avivés, étouffés sous l'étoffe De ton con de ton cul Pour moisson de ta mouille Ces saveurs profondeurs Chaudes marines  Que mon nez tel mon sexe Frôle fourre foutre fouille frotte Sous ton rythme de folle amazone Avant que ne vienne En un dernier spasme pénétré La tendresse enfin libérée D'émotions nées et de souffles emportés

Emporte tout et moi le premier

 Emporte. Emporte tout et moi le premier.  Porte-moi haut, plus haut encore, loin dans un plaisir et un désir que je veux haut. Je veux que ce soit toi qui me fasse voler, voler quelque part où je ne suis jamais allé. Je veux changer de perspective, être une chose, un petit bout de chair que tu aiguiseras selon ton plaisir, pour ma jouissance. Un monceau de peau que tu tanneras à loisir pour assouplir la bordure de mes lèvres et la petite corolle de mon cul et tu me foutras loin et bien. Longtemps et joliment, tu me diras des mots doux, des mots vicieux, des mots que je boirai comme du petit lait accompagné de ta chaude pisse suintant le long de l'étrange serpentine qui se blotti en amas dans mon ventre . Je veux ne plus être et n'être plus que cela, fourmillement de plaisir, désirs sans cesse assouvis, orgasmes telluriques et amas de chair contre la chaleur de ta peau, m'endormir contre toi et me réveiller sous ta bouche. Ne plus être que l'onde qui foulera mon échine,