Oui, fais-le.
Fais-le.
Fais-le.
Fais-le.
Fais-le.
Vas-y fais-le
Vas-y !
Fais-le !
Dans mon regard, il n'y a pas de défi. Dans mon regard, il y a des billes noires, des cils d'ombre, des villes emplies de putains et de caves éteintes, des fourre-tout que l'on comble de toute part, des bouches trous à la langue pendue et lécheuse. Dans ma bouche il y a de la bave qui coule dans ma gorge et qui m'inonde le ventre. Tout part de la langue, la lande, la lente, la lente immonde, l'allant, l'amante, la mangue, la mante, la menthe, douce, l'amande, douce, la mangue, douce, tout devient maux dans ma bouche qui te crie des murmures qui veulent dire tous les mots. Tous. Tout. Toux. Tousse mon con. Touche ma gorge. Fais-le. Fourche mon cul. Ces mots qui attendent que tu le fasses, que tu me fasses, que tu m'effaces, que tu me prenne face, pile, piller, piller la fille, violée, violentée, lente, lentement, viole de gambe, musique sacrée pour diable perdu dans mon regard pour que tu me prennes à mon cou. Coupe, tranche, saccade, effile, éventre, aux quatre vents, inexorablement. Dans mon regard, il y a ton regard. Garce jusqu'à la garde. Dans mon regard, voilà que s'attarde le vide, le néant, le vil, les fils embrouillés au poils de tes couilles et de ton cul de mon pubis fourbu écu reçu en récompense de la panse. Un trou béant que tu remplis. Ample. Enfle. Angle pointu, tranchant, coupe le collier d'ambre qui trop peu m'étouffe, serre, fort, fais-le, étouffe-moi, enfouis ma tête dans l'édredon, fais-la, fais-la disparaître. Manque d'air, pas de trouble, manque d'air, vision trouble, manque d'air, haaaaaaaaaa, respire, coupe, la respiration, coupe derrière ma nuque, le collier, le cœur, le foi, mes tripes, laisse le sang s'écouler cru sur ma peau. Mon dos. Donne-moi ta sueur, ta puanteur, ton souffre, ton foutre, la poutre de tes mains dans mon ventre flasque et chaud comme une levure gonflée. Vas-y ! fais-le ! Fais-le ! Toujours en silence. Mon regard. Ton regard. Ta langue qui lèche, crache, assèche, langue de chat rêche à lustrer mon sexe. Parfois tu y fourres tous les torchons que tu trouves. Les propres, les sales, ceux qui sentent bon l'industrie ménagère à me récurer les boyaux, à remplir ma gorge, d'autres qui sentent la nature, ou encore le souffre, le putride, la viande et la mort, la merde et le parfum de mes yeux. Mon regard sous tes yeux, tes mains, ta queue, ta queue en moi, tes yeux sur moi, ta main, l'étreinte du bras. La trainée dans la poudre. Le feu à éteindre. La seringue.
Fais-le.
Les mots sont forts. Beau texte
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