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Affichage des articles du octobre, 2023

La Malemort

Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton

This monkey's gone to heaven

Je les ai regardés jusqu'à la page 76 sans chercher à intervenir. Quelque part, c'était assez drôle d'avoir en plus des mots les images formées par Nicholson, d'être à la fois en dehors de son être de papier et tout en même temps totalement en dedans des pensées développées par Arno Strine. J'ai découvert ce roman au début de mes 20 ans. Il faudrait que je le relise pleinement aujourd'hui, à la lumière de l'évolution du monde, de l'attention au consentement, de ma conscience de mon propre voyeurisme, voir si je plonge aussi abruptement qu'à sa seule et unique lecture il y a peut-être vingt cinq ans, ou voir si je m'en détache. En attendant, j'ai pris plaisir à observer le petit manège d'Arno dans la bibliothèque. Il a vu le titre du livre que la grande femme devant lui empruntait, "*Nue sous mes vêtements*" et le petit diable innocent s'est mis à imaginer, fantasmer et se remémorer de plus belle. Je n'ai pas attendu dava