Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2019

Le beau temps est revenu

Ah les gentils petits tétons Ce que j'ai envie de les voir Ah ces petites billes de chair Ce qu'elles me titillent le gland Ah ces mini rochers au miel Ce qu'ils font chanter ma queue S'enchassent ils dans mon cul ? Sont ils aisent du réceptacle de ma bouche ? Bandent ils aussi bien l'un que l'autre Lorsque je leur souffle des mots à la bouche Y en a t il un dont il faudra prendre particulièrement soins ? Sont ils jumeaux dans l'extase, gémellaire dans la petite douleur dispensée par les dents Fondront ils lorsque je les travaillerai de mes mains pinces, de ma langue drue, par mes dents cisailles et ma bouche succion ? Octosyllabe ça va bien un moment, mais ça n'est pas assez de place pour contenir les mots que je vous dédie. Alors je m'en fous, je vous fous, ma main sur vos seins, mes doigts dans votre con, la morsure de mes dents en prise avec vos nichons, ma queue paradis douce et dure fichée dans votre cul. Je crois qu'ainsi nous seront conf

Vertiginer

Cette nuit là, avec Virginie nous avons vertiginé. Nous écoutions like a virgin. Je lui parlais des îles Vierges, de plages de sable blanc et noir. Elle le parlait du Christ l'avant les pieds de ses apôtres. Je venais de m'incliner à ses pieds, les lui baisant. Elle m'intima de me relever. Saisit ma verge pleine au creux de sa main. J'étais pris de vertige quand la Madonne laissa place à Serge sur Virgin Radio. Il se mit à chanter le vertigo d'Alice en son calice. In virgo veritas, cette nuit là, je lui offris mon intimité, une première fois.

Mise à mort

Au bord de la mer de Corail, il y a des anniversaires qui ne se sont plus fêtés c'était l'été plein feu la chaleur humide et les nuits étouffantes. C'était aussi l'approche des grands cyclones, ceux que l'on regarde passer en laissant son eau de sel s'écouler comme une petite pluie fine qui répond amèrement au vent qui tempête et à l'eau qui fouette. Deux séries d'anniversaires que chacun tait. J'espérais que je n'y songerais pas, que les jours passeraient identiques sans qu'ils ne viennent chuchoter à ma mémoire ce qui a un jour coulé entre nous. Deux années de douleur pour étouffer au fil de l'eau ce que l'on se doit de mettre fin. Parfois baiser ou peut être encore s'aimer au creux d'une nuit ou d'un après midi qui n'apaise rien et qui au petit matin ou au goûter entaille un peu plus la brèche, parce que c'était la dernière fois peut être que je te faisais l'amour qui n'a plus de nom. C'était au bord

Houp géant

Houp géant grand Kaori sur nos peaux Grands arbres deux ombres gardiennes Deux colonnes alitées lignes mêlées Frôlent les cieux et plus loin les étoiles Il fait nuit noire le ciel scintille s’illumine Plongée en des pins colonnaires sous la croix du Sud Brindilles sous le pied, sous la main, sous nos cuisses Au dedans l’hauricaria à l’étrange ramification Puis la rosée verte L’horizon rosé Le réveil des vagues Au loin sur la barrière