Quelques larmes à verser, quelques maux à panser. Des petites coupures à faire cicatriser. Elles cicatriseront j’en suis sûr. Jamais totalement mais c’est mieux comme ça. La vie… une belle tranche d’aléas. Parfois perdant, toujours gagnant ? De l’espoir ? Oui toujours ! Rendez vous compte, son petit cœur bat.
On ne sait pas trop qui gagne, on pense à ceux qui perdent et on ne veut pas voir ce que l’on gagne. Un jour flamboyant, l’autre vide de sens. Un jour une direction, l’autre on tourne en rond. Mais après ? Qui a dit qu’il devait y avoir un seul sens. Imaginez, comme son petit cœur bat.
C’est fou ce que les années nous apportent. On a toujours tendance à se perdre par soi même, pas besoin que les autres nous aident pour cela, non ! Il suffit de laisser libre court. Et puis un jour une belle surprise, un cadeau comme on en a toujours rêvé. A force d’être un con, on ne l’attendait plus. Et bien il est là, son petit cœur bat.
Espoir, crainte, encore une fois envie de pleurer. Mais cette fois ce n’est plus une cicatrice à panser, ce n’est plus un bleu à soigner. Et puis pour dire vrai moi ce n’est rien. Mais vous. Si seule, si désemparée, si vide de tout. Mais sachez qu’un cœur bat toujours. Et pour cause, son petit cœur bat.
En fait c’est toujours la même histoire, on aime, un croisement, un ici, un là et un jour on s’aperçoit que le chemin ne se joint plus. Au long cours comme au petit matin. On se lève et puis voilà un nouveau jour, un nouveau regard. Alors on se sent rejeté, fautif ou innocent ? Pourtant il n’en est rien, encore un aléa, un lieu où l’on ne maîtrise rien. Pas même ce petit cœur qui bat.
L’amour, on y aspire tous. Moi je n’en manque pas. Et pourtant il m’en faut toujours autant. Jamais rassasié, j’ai beau être sous perf, rien à faire j’ai pas ma dose. Alors j’aime, alors je déverse, alors je donne. Égoïste, je donne pour recevoir et obtenir. C’est mal, mais c’est moi. Authentiquement moi. Je l’aimerai ce petit cœur, mais lui ? Le principal ? son petit cœur bat.
Voilà c’est con un moi. Dès fois on enchaîne, on veut tellement bien faire, qu’on arrive à rien. On veut tellement être qu’on n’en vit plus. On veut de belles choses et on fait que des conneries. Et si on l’avait fait ? Aurait-on le même regard ? Ne garder en tête qu’une chose : son petit cœur bat.
La trentaine plein le ventre. Ça remue. Des amis partent. On en est tous là à se débattre avec nos ombres. On ne les connaissait pas ces ombres. On avait cru qu’on leur avait jamais rien dit. Que le grand secret c’était de ne pas les regarder. Voilà qu’elles nous explosent à la gueule. Et ce petit cœur dans tout ça ? comme si de rien n’était il est bien décidé à battre ce petit cœur.
On creuse nos petites tranchées, on en fait des digues. On remblaie pour ceux à qui l’on tient. Ca se voit pas toujours, on ne construit rien, on essaye juste de contenir. Ensemble pour que la baraque ne s’écroule pas. On n’en voit jamais le bout. On a beau donner la main, tendre les bras, soutenir les autres. On n’y peut rien, tout se casse la gueule. Mais nos petits cœurs ils n’arrêtent pas de battre.
Eux ils grandissent, et nous on se fait tout petit. Les rêves sont toujours là. On doute de tout, on doute de nous. C’est sur qu’on se grandit pas, et puis on en voit jamais le bout de cette affaire. Plus aucune certitude. C’est quoi l’amour ? Est-ce que je m’aime ? Quarante ou cinquante, ce sera mieux ? Ce que je sais c’est que j’aurais tout fait pour lui, ce petit cœur qui bat.
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