J'avais envie de vous faire partager ces mots écrits par Petite Française, des mots que je trouve assez juste.
Il est des rencontres uniques et belles.
Elles sont de cette sorte qui ne provoque ni amertume ni regret.
Un peu comme un voyage dans une île lointaine où on sait que l'on ne reviendra jamais, ou peut-être un jour...
Qu'il soit préparé depuis quelques temps, qu'il réponde à une envie, une pulsion, ce voyage est un moment de partage entre le compagnon, la compagne qui se sont trouvés, qui se sont choisis pour accomplir le voyage. Sans se prendre la tête, sans complication.
Qu'elles aient été occasionnées par internet n'y change rien, lorsque la complicité s'installe, peu importe où l'on s'est croisé.
Lorsque l'impérieux désir de croiser un regard, de toucher une peau, de goûter… naît, s'épanouit, autant ne pas mentir, autant ne pas se mentir. Autant prendre le bateau.
Le désir de connaître l'autre, le désir peut-être de mieux se connaître soi-même, pour mieux aimer l'autre, aimer les autres. Et un peu mieux s'aimer soi-même.
Vivre pleinement, sincèrement quelques délicieux instants en dehors du temps.
Etre sincère, cela implique aussi de dire ses limites et de comprendre les limites de l'autre. Si l'un ou l'autre expose une demande, une exigence, une réticence… si l'autre s'engage, la sincérité s'allie à la confiance. Et au respect mutuel. Ce sont les mots clés. J'en ajouterai un autre : être généreux l'un à l'autre, l'un pour l'autre.
Je n'aime pas les étiquettes, j'ignore ce que je suis, qui je suis. Libertine, coquine, gourmande.. Enlevez moi tout ça ! Une seule m'importe finalement : libre. Libre comme l'océan qui parfois est étal, parfois tempête.
Libre d'aimer,
libre d'aimer le plaisir,
libre d'aimer faire plaisir.
Faire plaisir parce que j'aime, parce que j'ai trouvé l'île où je m'échouerai après avoir parcouru le monde et que l'on m'y attend patiemment.
J'aime donner, faire plaisir.
J'ai fait un voyage dans une nouvelle île. Avec un compagnon de voyage prévenant, attentif et charmant. Ni encombrant ni absent. Terriblement présent en fait, génereux de ses envies, de ses désirs et de ses passions, curieux aussi, ouvert à visiter des chemins inexplorés, et me laissant toutes libertés. Moi qui suis si exigeante.
Un merveilleux voyage. Il s'achève. Il est presque achevé… déjà je m'éloigne, déjà il est loin.
Je pense à toutes ces choses que j'aurais pu, que j'aurais dû faire… comme dans tout voyage, une impression d'inachevé persiste. Peut être est-elle nécessaire, cette impression. Cette nostalgie, qui s'installe déjà, nourrit le souvenir. Elle est douce et intense.
Il est des milliers d'îles à visiter. (Ceux qui restent sur la rive, je ne saurais les blâmer. Chacun doit être libre d'aimer comme il l'entend.)
Il est d'autres compagnons, d'autres compagnes de voyage. Et peut-être enfin pour lui, la seule, l'unique, à jamais son île, son univers, sa vie, son âme. Parce qu'il est Homme et mérite bien plus qu'il ne le croit de recevoir cet amour.
Elles sont de cette sorte qui ne provoque ni amertume ni regret.
Un peu comme un voyage dans une île lointaine où on sait que l'on ne reviendra jamais, ou peut-être un jour...
Qu'il soit préparé depuis quelques temps, qu'il réponde à une envie, une pulsion, ce voyage est un moment de partage entre le compagnon, la compagne qui se sont trouvés, qui se sont choisis pour accomplir le voyage. Sans se prendre la tête, sans complication.
Qu'elles aient été occasionnées par internet n'y change rien, lorsque la complicité s'installe, peu importe où l'on s'est croisé.
Lorsque l'impérieux désir de croiser un regard, de toucher une peau, de goûter… naît, s'épanouit, autant ne pas mentir, autant ne pas se mentir. Autant prendre le bateau.
Le désir de connaître l'autre, le désir peut-être de mieux se connaître soi-même, pour mieux aimer l'autre, aimer les autres. Et un peu mieux s'aimer soi-même.
Vivre pleinement, sincèrement quelques délicieux instants en dehors du temps.
Etre sincère, cela implique aussi de dire ses limites et de comprendre les limites de l'autre. Si l'un ou l'autre expose une demande, une exigence, une réticence… si l'autre s'engage, la sincérité s'allie à la confiance. Et au respect mutuel. Ce sont les mots clés. J'en ajouterai un autre : être généreux l'un à l'autre, l'un pour l'autre.
Je n'aime pas les étiquettes, j'ignore ce que je suis, qui je suis. Libertine, coquine, gourmande.. Enlevez moi tout ça ! Une seule m'importe finalement : libre. Libre comme l'océan qui parfois est étal, parfois tempête.
Libre d'aimer,
libre d'aimer le plaisir,
libre d'aimer faire plaisir.
Faire plaisir parce que j'aime, parce que j'ai trouvé l'île où je m'échouerai après avoir parcouru le monde et que l'on m'y attend patiemment.
J'aime donner, faire plaisir.
J'ai fait un voyage dans une nouvelle île. Avec un compagnon de voyage prévenant, attentif et charmant. Ni encombrant ni absent. Terriblement présent en fait, génereux de ses envies, de ses désirs et de ses passions, curieux aussi, ouvert à visiter des chemins inexplorés, et me laissant toutes libertés. Moi qui suis si exigeante.
Un merveilleux voyage. Il s'achève. Il est presque achevé… déjà je m'éloigne, déjà il est loin.
Je pense à toutes ces choses que j'aurais pu, que j'aurais dû faire… comme dans tout voyage, une impression d'inachevé persiste. Peut être est-elle nécessaire, cette impression. Cette nostalgie, qui s'installe déjà, nourrit le souvenir. Elle est douce et intense.
Il est des milliers d'îles à visiter. (Ceux qui restent sur la rive, je ne saurais les blâmer. Chacun doit être libre d'aimer comme il l'entend.)
Il est d'autres compagnons, d'autres compagnes de voyage. Et peut-être enfin pour lui, la seule, l'unique, à jamais son île, son univers, sa vie, son âme. Parce qu'il est Homme et mérite bien plus qu'il ne le croit de recevoir cet amour.
C'est doux , c'est beau, un mélange d'espoir et de tristesse, c'est un message vers un nouvel amour...Quoi de plus beau dans ce monde ou l'humanité se perd peu à peu.
RépondreSupprimerJe vous envois le soleil de chez moi :)
C'est une belle façon de raconter la réalité.
RépondreSupprimerUn peu de nostalgie beaucoup d'espoir.
J'aime ces textes que je ressens de telle façon qu'ils me propulsent quelques jours, semaines ou mois en arrière.
Quelques souvenirs agréables et un retour vers le futur plein d'espoir et d'optimisme.
@ Elyne, NoOsiCaa : Petite Française a une très belle écriture, elle n'en a malheureusement pas suffisamment confiance. Pour le fond, je rajouterai à ces mots quelque chose de l'ordre du non-regret, c'est ainsi que l'on parvient à vivre un peu mieux.
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