Ne trouvant pas ce que je cherche, je me rabats sur la lettre K, auteurs anglophones. Toujours pas de croisade sans croix... et pourquoi pas Kérouac ?
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
Pourquoi pas Kérouac? Ben parce que Jim Harrison, tiens!
RépondreSupprimerOh c'est fabuleux Kerouac, tu peux le lire les yeux fermés ^^
RépondreSupprimerK de kérouac m'interpellait mais résonnait en fait comme Q de Queffélec. Lapsus ?
RépondreSupprimer@ Mademoiselle Zoé : Jim Harrison, je le mets sur ma liste, en bonne secrétaire, vous pourriez me le rappeler de temps à autre ? Au cas où je puisse oublier.
RépondreSupprimer@ Aphrodite : les yeux fermés... je risque d'avoir du mal à avancer. J'ai bientôt fini, je n'ai pas beaucoup aimé le style, trop décousu un peu comme Henry Miller, mais le fond m'a plu.
@ NoOsiCaa : à vous de nous dire, jamais lu Queffélec.