Ne trouvant pas ce que je cherche, je me rabats sur la lettre K, auteurs anglophones. Toujours pas de croisade sans croix... et pourquoi pas Kérouac ?
Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
Pourquoi pas Kérouac? Ben parce que Jim Harrison, tiens!
RépondreSupprimerOh c'est fabuleux Kerouac, tu peux le lire les yeux fermés ^^
RépondreSupprimerK de kérouac m'interpellait mais résonnait en fait comme Q de Queffélec. Lapsus ?
RépondreSupprimer@ Mademoiselle Zoé : Jim Harrison, je le mets sur ma liste, en bonne secrétaire, vous pourriez me le rappeler de temps à autre ? Au cas où je puisse oublier.
RépondreSupprimer@ Aphrodite : les yeux fermés... je risque d'avoir du mal à avancer. J'ai bientôt fini, je n'ai pas beaucoup aimé le style, trop décousu un peu comme Henry Miller, mais le fond m'a plu.
@ NoOsiCaa : à vous de nous dire, jamais lu Queffélec.