Sous les réverbères je rêve
D'une ère où les filles de l'air
Papillonnent sous le verbe
La lèvre basse je rêve
En verbe que ses lèvres
Hautes embrassent mon Eve
Et répandent en elles la chaleur
Eclair de cet halogène
Non sans trêve entre Eve
Sabre au clair entre elle
Emoi la lumière chancelle
Sous nos paupières closes
Et chastes scellent cette veine
Qui non sans sel fut l'appel
De nos gestes miel caresses d'hier
En ces terres berbères
Livre des innocences barbares
Rêves de lèvres en verve
Esquisses de celles comme ceux
Qui sous ces réverbères étrennent
Le costume qui passe et étayent
Ainsi les baises d'avant qui au faîte
De leurs âges font sens donnent scène
S'égrènent en nos traces présentes
Puisent confondent et s'amassent
Sous la chair celle dont la saveur
Entête comme l'herbe s'émeut
Sous l'haleine fraîche des éoles de plaines
Ces peaux à la pelle qui s'aiment
En tout sens dans les pentes moites
Des montagnes faunes ou dans les sentes
Vrilles des côtes à côtes traçant des rives
De lentes étreintes de mats en cales
Où naissent des fleurs indécentes
Dont les pétales déchirent le fil
De nos mensonges las des champs
Sans traîne comme des soleils
Effleurent les rêves de fontes légères
Et calmes en ces bras qui nous bercent
Comme ces lèvres que je baise
Celles qui sèment ces graines
En ceux ces fèves de ciel
Où naissent tes réverbères
Solitaires et peuplés où mes rêves
Donnent refuge à ces ailes
D'une ère où les filles de l'air
Papillonnent sous le verbe
La lèvre basse je rêve
En verbe que ses lèvres
Hautes embrassent mon Eve
Et répandent en elles la chaleur
Eclair de cet halogène
Non sans trêve entre Eve
Sabre au clair entre elle
Emoi la lumière chancelle
Sous nos paupières closes
Et chastes scellent cette veine
Qui non sans sel fut l'appel
De nos gestes miel caresses d'hier
En ces terres berbères
Livre des innocences barbares
Rêves de lèvres en verve
Esquisses de celles comme ceux
Qui sous ces réverbères étrennent
Le costume qui passe et étayent
Ainsi les baises d'avant qui au faîte
De leurs âges font sens donnent scène
S'égrènent en nos traces présentes
Puisent confondent et s'amassent
Sous la chair celle dont la saveur
Entête comme l'herbe s'émeut
Sous l'haleine fraîche des éoles de plaines
Ces peaux à la pelle qui s'aiment
En tout sens dans les pentes moites
Des montagnes faunes ou dans les sentes
Vrilles des côtes à côtes traçant des rives
De lentes étreintes de mats en cales
Où naissent des fleurs indécentes
Dont les pétales déchirent le fil
De nos mensonges las des champs
Sans traîne comme des soleils
Effleurent les rêves de fontes légères
Et calmes en ces bras qui nous bercent
Comme ces lèvres que je baise
Celles qui sèment ces graines
En ceux ces fèves de ciel
Où naissent tes réverbères
Solitaires et peuplés où mes rêves
Donnent refuge à ces ailes
Un plaisir à lire... :-)
RépondreSupprimerMais t'es re-là !!!
RépondreSupprimer:)
Merci