Parfois, il m'arrive de m'égarer sur les traces que nous avons laissées sur le net. J'ai commencé à écrire sur auféminin, puis sur canalblog, avant d'arriver ici. Je n'ai gardé aucune trace de "Coule la Seine" ou de "D-Cadence-Sensuelle". Je n'ai pas de regret de cela, chacune de ces pages là était une couleur en soi. Une couleur, un reflet de moi, rarement moi, ou plutôt trop souvent un moi projeté, fantasmé, étriqué, qui a fini par être à l'étroit dans ces deux lieux. Surtout la décadence. Ici, je laisse bien plus librement mes mots aller où ils veulent. Bien qu'il me faille avouer que j'écris de moins en moins. De moins en moins de cul aussi. J'aimerais replonger ma plume, mais tout ce à quoi je pense ne me permet pas de me lancer. C'est qu'avec le temps, mon exigence s'est élevée concernant mes mots. Quoi qu'il en soit, j'ai toujours plaisir à retrouver les vestiges des blogs que je fréquentais il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 13 ans, même s'il n'en reste plus rien.
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Traces passées ou présentes, instants de vie, vécues, fantasmées, mots en suspend, pages blanches, des lieux que je ne visite plus, d'autres que je continue à suivre par delà les pages. J'oublie sans doute d'autres lieux dont je ne me souviens plus parfaitement des noms. Certaines de ces pages ont donné lieu à de véritables rencontres, souvent des moments clefs dans ma vie, des cafés grenoblois, des nuits ou des squares parisiens, des cafés nancéens, des tgv, des hôtels angevins, des étangs isérois, des chez soi. Connaître d'avantage celui ou celle qui écrit. Se livrer et se connaître. Dévoiler sa vie aussi et tisser des liens indéfectibles.
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Traces passées ou présentes, instants de vie, vécues, fantasmées, mots en suspend, pages blanches, des lieux que je ne visite plus, d'autres que je continue à suivre par delà les pages. J'oublie sans doute d'autres lieux dont je ne me souviens plus parfaitement des noms. Certaines de ces pages ont donné lieu à de véritables rencontres, souvent des moments clefs dans ma vie, des cafés grenoblois, des nuits ou des squares parisiens, des cafés nancéens, des tgv, des hôtels angevins, des étangs isérois, des chez soi. Connaître d'avantage celui ou celle qui écrit. Se livrer et se connaître. Dévoiler sa vie aussi et tisser des liens indéfectibles.
Il y a des fantômes qui passent et déposent quelques traces fragiles et éthérées...
RépondreSupprimerRetrouver dans votre liste mon ancien pseudo.
RépondreSupprimerÇa fait chaud au coeur ! Se dire qu'on a laissé une/des trace (s) ...
Remonter dans le passé et se souvenir ...
J'ai vu une autre anonyme ailleurs dans la foulée, alors je me dis "je crois savoir".
SupprimerAilleurs ... il n'y a bien qu'un seul endroit :D
SupprimerJ'ai sans aucun doute oublié de tes pseudos, une psy quelque chose, et sans aucun doute d'autres encore. Mes excuses Mademoiselles :)
RépondreSupprimerMademoiselle avec s, lapsus révélateur sur mon coté serial blogueuse... ^^ Oui, tu en as mis finalement pas mal hein, mais il n'y a pas "de mâle en psy". Je l'aimais bien celui-là, il n'a pas pu duré longtemps, malheureusement. :-) Et surement d'autres effectivement... peu importe. J'ai un vrai problème de lieu. Peut-être, un jour, arriverais-je à me concentrer sur un seul et y rester. J'ai cependant quelques doutes. C'est comme "Rose" que je garde par habitude alors que je supporte très peu ce pseudo aujourd'hui. :-)
RépondreSupprimerVoir tout ces noms m'a fait un "petit quelque chose", je ne me souvenais plus de certains blogs que je lisais pourtant. Je me souviens que c'est toi qui m'a fait connaitre Miossec à l'époque, j'étais toute jeune... "Que devient ton poing quand tu tends les doigts", cette phrase est restée quelque part dans ma tête.
Nul lapsus, c'était bien l'effet souhaité.
RépondreSupprimerTu vois, je crois que j'ai résolu le problème du lieu et de l'espace ici. Etre ici ou ailleurs, ici comme ailleurs, ici chez moi, même si c'est toujours ailleurs. Je ne crois pas avoir gommé une identité, je pense plutôt avoir rendu possible l'existence de mon identité en passant par ce biais.
Dans Rose, il y a sœur, t'es un peu notre petite sœur à tous, tu dois aussi bien être la grande sœur de bien d'autres.
C'est curieux cette discussion, en parallèle d'une autre discussion avec une blogueuse, qu'à une époque, je croyais être toi, une de tes nouvelles identités.
J'ai cherché à me souvenir "de mâle en psy", mais je ne suis pas arrivé à remettre les mots dans le bon ordre. :)
Je suis très honoré d'apprendre que je t'avais fait découvrir Miossec. A cette époque là, je venais de voir cette chanson en des termes nouveaux. Je me suis souvenu de cela la semaine dernière en faisant un peu de toilettage sur ces pages. Et tu m'en reparles dans un même temps.