Est-ce qu’à cette
heure où je t’ai plu,
il pleut pour deux ?
Mains jointes hier
aujourd’hui si peu
Retire donc ces
baies tremblantes
sous ma haie
Mesure ces pertes
lovées
en ces coups
Rage dans les
fourrages
et peurs au grand
jour
Nos pas ne s’encrent
plus
mes pas
s’écrivent si
flous
Thé glaçant,
trouble et brûlant
ma main tremble et
se perd
ton cou
Plaie ouverte
il aura fallu que je
chante
« encore un
peu »
Les épépiner
arracher les peaux
mortes
encore un peu plus
Me protèges tu du
vol ?
qui je suis ?
Vie masquée sous
les traces
vêtement aux
parures d’or
Age de ce qui ne se
supporte plus
fuir par là
Mer sombre comme cet
arrière goût,
cette fin de cycle
Aune fragile qui
périra
d’une hache
l’abattant d’un
coup
Pleurer car oui, sur
notre île
cette nuit pour deux
Il pleut
triste et beau...
RépondreSupprimerAbattre un arbre, pour en faire croitre d'autre.
SupprimerEst-ce si triste de constater ce qui n'est plus si l'on sait ce qu'il est déjà et sera demain.
Bon trève de petite philosophie, il y a de la tristesse, oui, mais aujourd'hui le cyclone est passé, il en emporté avec lui la pluie, le vent et les nuages. Ciel bleu azur sur l'océan. je verrai bien où mène cette pirogue ci.
Atelier peinture? Comme perle vallens , triste et beau à la fois . je t'embrasse
RépondreSupprimerOui, le cheminement invite à tenter une esquisse du dessin en gestation. L'âge adulte.
SupprimerTrès joli texte, triste mais beau !! Chapeau l'artiste
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