Entends-tu ? Entends-tu ces bruits ? Je les reconnais. Ce sont des râles, des râles de bêtes fauves. Des sacres d'hiver, des fins de saisons s'acheminant vers ce néant qui m'engloutit quand je te baise. Baise. Baise. Susurre moi ce mot là. Baise. Lèche le sans fin, lisse mes poils avec, caresse moi de tes jolies pates tachetées de lumière. Dépare moi de ma mue. Entends-tu ces mugissements de diable ? A chaque étreinte de ton corps, les voilà qu'ils se révèlent, qu'ils se réveillent. Je t'ai prise comme un diable, j'ai fourré ton con de ma queue drue et luisante. J'ai blanchi ton tréfond et rougi ta peau. Mordu ton cou tandis que je labourai ton cul. Je perds la raison à trop te malmener. Est-ce toi que j'aime ? Est-ce te malmener que j'aime ? Baise vitriol, heures volées à la nuit avant même qu'elle ne tombe sur nous et nous engloutisse. Je ne marche plus dans la rue. J'ai peur du regard des autres. Je préfère m'enfuir à la nuit to...