Au refuge des quatre vents quatre amants sous la brise des verts arpents là bas loin au soleil levant d'autres îles sous le vent d'autres chairs qui se tendent en écho des tombants des mains caressantes des lèvres trempées de sucre fondant sous la langue des baisers en esquisses et portants, le dessin des courbes lentes, des monts gisants, des prairies aux milles champs, des falaises abruptes vertiges et plus bas dans nos pas pour un temps sur la lande alanguis au creux des vallées et des chants à l'abri des tempêtes quatre corps tous ardents.
Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
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