Texte écrit pour la contrainte des [https://fetlife.com/groups/71593/posts/27046321][23 mots] (ici en gras) du mois d'avril 2024, pour le groupe Passion Écrire
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**Souvenir** de la nuit de demain émotions qui prennent **gorge** regorgent virevoltent **arrivées** sur le fil le saut vers la **gorge** escarpée les crocs acérés sur la corde en amas d’étourneaux qui prennent vol sans détours en nuages en torrents noircis d’eaux fortes sombres lourdes grondant lourds encore sans un tour pas même vers la **lumière** las comme cela allongée sur le banc pieds mollets cuisses jambes écartées étrange **désinvolture** offerte au voisinage du moment de l’instant de l’homme qui confie le sexe dans la main aux confins entre les doigts le poids qui glisse sans méprise l’emprise qui coupe la **morsure** sur le muscle l’intérieur de la cuisse le bleu fin arrondi presque tendre entre le pouce et l'index peau parsemée de **points** de croix de fils badines cousus plusieurs fois répétés deux par deux maintes coups **pétillant** stries rouges en cailloux en cailleaux minuscules reflets d’amalgame du dessous d’invisible parure **sucrée** de grains de sucées d’ivraie d’étais d’orages éclats ponctuant d’impacts la ligne printanière comme la goutte de l’encre qui dessine arrime à la lèvre la bave le filet en amarre le navire d'**Angleterre** l’odeur des boiseries de ton corps ton corps **sataniste** qui craque sous la houle qui souffle litanie sous les cordes ton corps qui lâche **solitude** qui crache ton corps qui ploie sous la paume de ma main sous la peau d’un sein les **nerfs** **épuisés** à la pointe la nef romantique guerre gothique tendue à nulle autre pareille **parfaitement** à l’abri des regards sans **paranoïa** intime bite-chat chapelle tamisée alors que la nuit engloutit les sons fouissent les doigts coupelle sables insectes mouvants qui s’écoulent en **espoirs** qui s’évadent sculptés taillés abrupts au cordeau tailladés au **couteau** fendus bas jupes collants tissus filés froissés entaillés tachés arrachés pliés, là, voilà, mise à nue sans un pli le visage plaqué rudement contre le doux du matelas la **réceptionniste** et sa petite voix de crécelle **naïve** aiguisée et basse **sous-culture** sexuée sexuelle son de basse enivrante tignasse noire sauvage abandonnée à son sort collée de sel de larmes de bave et de foutre et de mouille sans **lutter** sans obstacle petits ou **grands** à pas lents le ventre repu enfin, là, voilà, le ventre vide enfin ouvert du dedans vide mais plein plein de lac plein d’étang plein de flaques et de baise de grands amas empreintes de chair mémoire de forme de doigts d’ongles grattant d’ongles frôlant d’ongles griffant fouillant tour à tour en **grands** tours la tête tournant au dessus le mobile de mes yeux de mes mots qui tombent fleurissent plus vrais que nature colère **espoirs** doux suaves vicieux pervers plein d'amour et de graines pour la canopée de tes cris étouffés
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