Je vous conseille de vous baigner dans la musique de la "caresse du perdant" (envoi par mail) pour lire ce texte. C'est cette caresse qui a su faire naître ces mots là. Je remercie donc Chamylia pour l'inspiration qu'elle me procure. Le sable sous mes pieds, ce même sable qui me brulait la plante des pieds à l’automne de mon enfance. Ce sable dont j’ai depuis trop rarement foulé le grain. J’aime m’envoler dans ces vastes dunes d’or, lorsque la lumière décline et que le bord de mer est tout à moi. J’ai toujours apprécié être seul ici, rêver à ce qu’il pouvait y avoir de l’autre côté de cette mer, rêver aux autres enfants du bout du monde. Je marche le long de la ligne d’eau, l’écume échouant contre mes pieds me rappelant la caresse des saisons estivales quand, tout frais de ma presque puberté, nous ne pensions qu’à nous amuser, moi et les copains. Nous avions pour nous la confiance que l’on accorde aux garçons et nous nous sentions déjà grand assis sur nos...