La porte était désormais close, le jeune inconnu me regardait sans trop bouger, interdit mais impatient. J’avais pris les rennes, il comprenait vite, c’était à moi de donner les directives, à moi de lui dire que faire, à moi de l’autoriser à me toucher, à moi de le baiser, d’exploiter son corps jusqu’à plus soif. L’espace était exigu mais fonctionnel, les toilettes sur la droite,
30 centimètres
et le lavabo sur la gauche en surplomb. Un petit miroir sali par les éclaboussures de savon, quelques graffitis ça et là, une odeur d’urine atténuée par des parfums industriels, suffisamment légère pour ne pas être trop désagréable. Vous m’auriez posé la question quelques heures plus tôt, j’aurai nié pouvoir faire l’amour dans un endroit comme celui-ci, un peu trop glauque pour moi. Et pourtant je vous assure qu’une fois dans la cabine à aucun moment ne m’est venue ce genre de pensée. Tout ce que je voulais c’était ma petite dose, la prendre à ma façon. Une idée fixe, un mot, un verbe qui revenait sans cesse comme un écho sans fin, baiser, baiser, baiser.
30 centimètres
et le lavabo sur la gauche en surplomb. Un petit miroir sali par les éclaboussures de savon, quelques graffitis ça et là, une odeur d’urine atténuée par des parfums industriels, suffisamment légère pour ne pas être trop désagréable. Vous m’auriez posé la question quelques heures plus tôt, j’aurai nié pouvoir faire l’amour dans un endroit comme celui-ci, un peu trop glauque pour moi. Et pourtant je vous assure qu’une fois dans la cabine à aucun moment ne m’est venue ce genre de pensée. Tout ce que je voulais c’était ma petite dose, la prendre à ma façon. Une idée fixe, un mot, un verbe qui revenait sans cesse comme un écho sans fin, baiser, baiser, baiser.
Je lui ai ordonné de baisser son jean, et automate bien programmé, il s’est exécuté. Il portait un petit shorty blanc avec ouverture horizontale. Son membre était tellement tendu que, surprise, son gland s’échappait à moitié par l’ouverture. J’avais envie de le sucer, de le pomper, de le vider, mais tous les deux debout dans cet endroit minuscule, je n’avais pas la place pour me baisser et faire du bon travail. J’ai posé ma main sur son torse en poussant légèrement pour qu’il comprenne qu’il devait s’asseoir. Une fois en bonne position, je me suis accroupie, mes mains se sont posées sur ses hanches, mes lèvres ont échouées à quelques longueurs de sa queue encore cachée par le coton blanc. Son gland dépassait toujours, je me suis appliquée alors à lui donner quelques petits coups de langues sans le dégager complètement du tissu qui lui servait de cocon. Je l’entendais soupirer, je continuais, lui jetant quelques regards de chienne de temps en temps, un petit sourire mutin fixé au coin des lèvres. Que c’était bon d’avoir cet homme à moi, là, à ma merci. A force de laper sa queue comme un petit animal sauvage, son bassin a commencé à vouloir m’échapper, il était évidemment beaucoup trop tôt pour le laisser décharger. Il fallait donc lever le pied, lui laisser un peu de repos, ç’aurait été tellement dommage de gâcher tout ce sperme de la sorte. Je me suis installée sur le petit plan de travail du lavabo, j’ai remonté ma jupe sur mes hanches de façon à ce que l’inconnu puisse bénéficier d’une vue sans pareille sur ma petite chatte. Mon pied droit s’est posé sur son genou gauche.
Il me regardait hypnotisé. Enfin, disons qu’il regardait surtout le dessin de mon string, string que mes doigts ont écarté pour qu’il puisse mâter à sa guise. « Branle toi !», ça n’était pas sa voix mais bien la mienne qui lui ordonnait de retrouver ses jeunes années, seul dans les toilettes à s’astiquer le manche. « Approche toi, approche ton visage. Stop. Arrête toi ici, tu es suffisamment proche ». Il en profita pour dégager son sexe entièrement, une belle queue ni trop longue, ni trop grosse, une queue très esthétique, très belle en fait. Il suivait mes ordres à la lettre complètement halluciné de vivre une réalité proche du rêve. Mon sexe était humide, luisant de mouille, très odorant pour le coup. Ce petit jeu très voyeur avait le don de m’exciter au plus au point. Pourtant il ne me touchait pas, il ne faisait que me regarder. Moi je jouais avec mes lèvres les écartant, les pourfendant, les malaxant avec douceur et volupté. Je me faisais chatte, j’étais chatte. Après plusieurs secondes de ce petit jeu pervers, je décidais de reprendre la main et de passer la vitesse supérieure.
« Donne moi ta main, et cesse de t’astiquer comme un gamin, on va passer à autre chose maintenant, on va jouer aux grands »
« Oui Madame ».
Ce jeune homme était vraiment l’objet parfait que toute femme devrait avoir à sa disposition lorsque l’envie se fait sentir. Poli, éduqué, et surtout à disposition. Je posais sa main sur mon sexe qu’il se mit à caresser instinctivement, imprégnant ses doigts de ma cyprine, du haut vers le bas, puis de bas en haut. Il ne s’est pas vraiment attardé sur mon clitoris, quel dommage… mais enfin, on ne peut pas éduquer un jeune homme en seulement quelques minutes, tient à ce propos, quel âge a-t-il ?
« Tu as quel âge jolie petite queue ? »
« 20 ans » fit il en arrêtant ses caresses d’une voix hésitante.
« N’aie crainte cela ne me gêne pas que tu sois si jeune au contraire… ne t’arrête pas de me caresser, sois gentil »
Il repris alors progressivement ses caresses, et cette fois, je sentis en lui quelque chose se rompre, comme s’il avait franchi un cap, je n’avais plus besoin de lui dire quoi que ce soit, il suivait le chemin tout seul, comme un grand garçon, comme homme serait plus approprié. Il se mit à me doigter, à lécher ma chatte, tantôt doux, tantôt bestial. Que c’était bon, mon corps suivait la progression de ses doigts en moi, mes hanches allaient à sa rencontre, en redemandant encore d’avantage à chaque fois que ses doigts prenaient le chemin de la sortie. Deux doigts tout au fond, ses phalanges repliées heurtant l’entrée de ma chatte, une langue agile, douce, insistante. Et vas y que je te baise, de plus en plus vite, de plus en plus fort, mon souffle s’accélérait, mes gémissements se faisaient de plus en plus évocateur, et lui continuait à me pistonner comme ça sans cesse aidé dans sa tache par mon liquide généreux. Le plaisir montait inexorablement, aucun doute sur ce point, j’allais jouir sans tarder. J’ai saisi ses cheveux au dessus de sa nuque, tiré vers le bas pour qu’il me regarde droit dans les yeux. Il me contemplait interrogatif.
« N’arrête pas ! Regarde moi ! » et…CRAC, les digues s’étaient rompues. Rapide mais intense. Mes muscles se sont contractés, mes yeux révulsés, les lèvres entrouvertes, humectées par ma salive. Puis silence, j’avais eu ma dose, j’étais bien, il ne m’en fallait pas d’avantage. Je suppose qu’il s’attendait à ce que je le suce maintenant. Mais je n’en avais pas envie, tout ce que je voulais c’était baiser et pas donner. Je me suis mise sur pied, ma jupe reprenant une place plus décente. Lui était toujours assis sur les toilettes une main sur son sexe en train de faire des va et vient encerclant son gland décalotté à chaque passage descendant et ascendant. Je le regardais, hésitante… après tout il m’avait donné ce que je voulais, un remerciement ne serait pas de trop. Son téléphone s’est alors mis à sonner. Le réseau était revenu, c’était sans doute sa petite amie. La réalité nous rattrapait. Non c’était décidé je ne lui offrirai pas ma bouche, je me suis penché vers lui offrant ainsi le parfum de mon décolleté à son regard d’homme en devenir. Je n’ai fait que déposer un baiser sur ces lèvres, un baiser léger mais charnel, terriblement érotique. Son téléphone continuait à sonner. Ma main s’est posée sur la poignée, mes lèvres lui ont chuchoté « merci » j’ai déverrouillé la porte et suis sorti sans autre regard. Une fois de l’autre côté, le téléphone sonnait toujours… en vain.
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