Tot el pes del cel, com una sitja plena: cada estrat una collita
més llunyana: com un embut que buida en mi la claredat
d'un cel molt alt i la concentra en una roentor d'hores
simultànies, en una opressió esclafadora: el pes i
la cremor de tanta llum, de tantes hores que no
seran mai més però que són encara llum,
que són ara dolor, turment,
que són malgrat no
ser del tot, que
són i que
me fan
ser.
Tout le poids du ciel, comme un silo plein, chaque couche une cueillette davantage éloignée
Comme un entonnoir qui viderait en moi la clarté d’un ciel très haut
Et la concentrerait en une incandescence d’heures simultanées
En une oppression qui broie, et c’est le poids et
Aussi la brulure causée par tant de lumière
Par tant d’heures qui ne seront
Plus jamais mais qui sont
Encore lumière
Comme un entonnoir qui viderait en moi la clarté d’un ciel très haut
Et la concentrerait en une incandescence d’heures simultanées
En une oppression qui broie, et c’est le poids et
Aussi la brulure causée par tant de lumière
Par tant d’heures qui ne seront
Plus jamais mais qui sont
Encore lumière
Qui sont maintenant une douleur, un tourment,
Qui sont malgré ne pas être entièrement,
Qui sont et qui
Me font
Etre
Qui sont malgré ne pas être entièrement,
Qui sont et qui
Me font
Etre
Poême catalan de David Jou i Mirabent / photo : Madame Sorcha
Commentaires
Enregistrer un commentaire