Virginie, jamais vous ne saurais le plaisir que je prends à vous regarder. J’assiste à un spectacle toujours rêvé. Je vois votre progression, je éprouver vos pulsations, je vous vois céder au plaisir, devenir chienne, complètement libérée. J’ai au fond de moi cette petite fierté du mâle à avoir su ouvrir la voie de la déraison. Vous vous cambrez de plaisir, votre regard toujours au fond du mien. Ne cessez pas de me regarder, ne cessez pas Virginie. Cette fois je sais que vous ne pourrez plus faire demi-tour. Je n’ai plus qu’à apprécier. Je m’installe sur le fauteuil qui se trouve derrière moi, pouvant enfin profiter de cet enchevêtrement de corps, vision divinement saphique. Votre souffle s’accélère. Le visage de Lise disparaît entre vos cuisses, elle ne vous laisse aucun répit et vous pousse au bord du gouffre, vous êtes à deux pas du vide, mais visiblement Lise a décidé de temporiser un peu. La connaissant, elle doit apprécier vos cris de plaisir et veut en profiter encore un peu plus, histoire de vraiment vous faire chavirer. Ses lèvres s’éloignent de votre enfer et viennent prendre le relais de vos seins pour les agacer, les travailler, les mordre, les étirer. Vous aimer cela. A n’en pas douter ! Moi je parcours votre corps du regard, Lise ne m’intéresse pas, ce qui m’importe c’est vous, votre réaction, votre plaisir. Je retrouve votre visage, vos yeux cherchent une réponse, je crois que vous me voulez, vous m’appelez, vous prononcez mon prénom. Difficile de résister. Ce que je projetais ne pouvait que se réaliser sans participer à ces caresses. Mais ce spectacle est plus que troublant. J’aimerais venir me joindre à vous. J’aimerais être au centre de ces deux femmes. Mais ce serait gâcher toute l’intensité de cette scène. Je ne veux pas gâcher ce tableau. Comme un Maître de peinture, je préfère garder la distance pour me délecter en toute conscience de vos corps et de vos âmes. D’un doigt sur mes lèvres, vous comprenez que je ne viendrai pas. Que vous dites vous à l’instant ? Etes vous frustrée de ne pas me sentir à vos côtés ? Ces préliminaires commencent ils à vous ennuyer ?
C’est le moment que choisit Lise pour intervertir les rôles. Après tout il n’y a pas de raison que Virginie soit la seule à disposer du monopole du plaisir. « À toi…. » glisse-t-elle à ma belle captive. Le regard de Virginie s’est détaché du mien, inversé, troublé par cette demande, je vous vois chercher une réponse en vous. Je vous vois hésitante, un peu gauche. Puis vous cherchez la réponse dans mon regard. Je consens. Je vous pousse. Je vous souris. Vous prenez finalement l’initiative du premier baiser. Le tout premier baiser échangé avec un être de sexe identique. Pour moi le symbole est fort, pour moi, ce baiser signifie qu’il n’y a plus de différence entre vous, que plus rien ne vous oppose. Pour moi, celle que vous embrassez, est tout simplement votre reflet. J’ai la sensation de vous avoir enfin libéré de toutes vos amarres, vous vous rencontrez enfin. Vous faites connaissance avec celle qui gisait en vous et que vous aviez toujours rejetée, par crainte du regard des autres, par peur de ne pas être à l’image que les autres se faisaient de vous. Je sens en moi une joie immense alors que votre baiser se fait de plus en plus intense.
Vous quittez alors sa bouche, l’embrassez dans le cou puis descendez sur sa gorge…vous la mordillez, Lise gémit….vous continuez votre cheminement, délicate descente, les sens à vif, vous atteignez sa poitrine… Vous vous mettez à les parcourir du bout des griffes la faisant gémir de nouveau… puis c’est votre langue qui prend la suite. Ses tétons durcissent … ainsi érigés par le plaisir vous en saisissez un en bouche … et le pincez. Acte deux, autre sein, même traitement, démesurément décadent. Je vous sens subitement espiègle. Je sais que cette fois vous avez plaisir à découvrir son corps, je dirai même que vous prenez un malin plaisir à rendre folle cette jeune femme, inconnue encore il y a moins d’une heure. Votre main se place, licencieuse. Lise écarte les jambes outrageusement. Je bande. J’ai envie de vous prendre, de vous faire hurler de plaisir. Je me l’interdit. Vous vous faites dominatrice, les rennes en main, à cheval sur votre conquête, vous l’immobilisez. Petite pause le temps de retrouver dans un échange sensuel nos regards emplis de désirs. Vous rayonnez, captive de mes sens et amazone libre. Lise vous rappelle à elle.
« Encore…. » Vous m’abandonnez pour réinvestir votre rôle d’amazone. Je vois vos seins étouffer les siens. Et vos baisers se font brulants. Partout sur son corps. Le bassin de Lise ondule, il réclame son dû. Mais vous vous refusez à elle, et jouez négligemment d’un doigt faussement naïf sur son clitoris. Lise se met à gémir de plus en plus fort. Je ne vois pas tout, mais au vu de ses vocalises, Lise est comblée. « Goûtes-le » supplie-t-elle dans un râle animal en ondulant du bassin…Cette fois vous acceptez et c’est votre langue qui décide d’assouvir la passion humide de Lise. Que ressentez vous à cet instant ? Quel est le goût de ces caresses ? Aimez-vous ce nectar comme j’adore le votre ? Le souffle de Lise s’accélère, elle se contracte, se déhanche, n’en peux plus, demande que cela cesse, prie pour que cela continue. Elle se cambre et crie…. Hurle… Elle vient de jouir… Mon dieu, quel cadeau vous me faites ! C’est votre anniversaire et pourtant c’est à moi que cet instant volé est offert. Qu’avez vous ressenti Virginie ? Mystère d’un plaisir que je ne peux qu’effleurer.
Mais il n’y a pas de pause. Lise reprend vite ses esprits et ne nous laisse pas le temps du repos. « Viens je vais te faire jouir » dit-elle à Virginie d’un air de défi amusé. Lise se redresse, contourne le lit, s’approche de moi. Je ne comprends pas tout de suite. Refuse-t-elle la jouissance qui lui est offerte ? Je ne dis rien, la suis du regard, tachant de masquer la profusion des questions, en apparence toujours maître de la situation. Je feinte un sourire serein, comme si ce qu’elle faisait ne me surprenait pas. Comme si tout ce qu’elle faisait je l’avais décidé. Pourtant je ne sais pas encore. Virginie se penche et dépose un baiser taquin sur mes lèvres. Je me laisse faire. Elle se retourne et fini par s’asseoir sur moi. Contraste entre sa peau nue et mon corps vêtu. A cet instant, j’aimerais sentir sa peau contre la mienne. Je vais devoir me contenter de cette caresse indirecte. Mon membre dressé, prisonnier, son cul pressant diaboliquement sur ma queue bouillonnante. Que j’aimerais en cet instant être ce personnage de Manara qui invisible déflore par surprisela belle Miel par l'arrière.