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Aphrodite veut jouer

Aphrodite veut jouer, Aphrodite veut jouer sans prendre ni détours ni gants, elle veut des queues, une, deux, trois, quatre, cinq pour lui clouer le bec et le cul, la chatte et ses mains, lui, il lui faut de la sueur, du vice, du foutre, des trous dilatés, des cris en diable, des bites turgescentes, des chaleurs animales, des hommes en ruts, des femmes fontaines, du sperme, des odeurs, de la mouille, de la pisse, du mal, des odeurs de cul, de musc, du sombre, des trucs, des trucs qui collent au corps, qui la prennent partout, tout le temps, des mâles qui ne lui laissent aucun répit, des regards déviants, des claques brulantes, des griffures dans le cou, sur le cul, des masses qui s'écartent, des chairs labourées, des lèvres ourlées, perlées, disloquées, gonflées, des langues humides qui lèchent, qui lapent, qui crachent, qui fouillent, qui cherchent, qui ouvrent, qui trouvent, qui bouffent, qui poussent, loin, profond, des baisers tranchants, des dents qui mordent, qui s'enfoncent, qui déchirent, qui font hurler, qui claquent, des fouets, des mains, des cordes, des liens, des objets, des détournements, des volutes d'insanités, des chapelets de jouissance, des orgasmes insondables, des oublis, des néants, des ailleurs, des paradis d'étuves, des corps épuisés, des âmes qui supplient, qui en redemandent, des êtres qui ne veulent pas mourir, des femmes qui rampent, qui supplient, des hommes qui titubent, ivres de sexe, de peau, de membres étreints, contraints, libérés, des êtres qui se consument, qui se brulent, qui se fondent, qui disparaissent, des corps et des âmes qui ne sont plus qu'objet, désir, pantelants et outrageant. Aphrodite est petite chienne, je ne lui souhaite qu'une chose que ses nuits et ses jours soient bacchanales.


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