Cocaïne, craving coke, like a shoot.
Non. Pas moyen de s’en défaire. La queue tendue. La main
volubile. L’insomnie et toi en ligne de
mire. Toi sous toutes les formes. Petite et grande focale. Du flou au net. Du
lourd, de la bite dure, chaude, remuante. Il fait chaud là-bas dessous. As-tu
idée ? Non. Je ne crois pas. Je caresse mes bourses. Epilées. C’était bon,
bouillonnant, turgescent. Cette chaleur qui sourde, qui frissonne, se diffuse
et vient caresser. Je me touche souvent.
Self shooting érotique.
Je suis
cocaïne. Tu n’imagines pas.
Un bon shoot.
Sans m’en cacher. Metteur en scène. Je te la
mets. Où tu veux. Où je veux. Ma langue. Ma main. Mes dents. Mon pouce. Mon
majeur. Ma bite comme un rail. Jusqu’au déraillement. Le grand express, exprès
pour toi. Tu te dérobes. Je ne montre rien. Peut-être que je ne sais pas dire.
Mais je sais rêver. Toi aussi. Je sais où est la ligne. Celle de tes lèvres
épaisses. Celle que dessine ton regard qui ne dissimule rien. Celle qui fend
ton cul. Celle qui se dresse. Celle entre tes cuisses. Toutes en une. Droite,
gorgée de sang, pleine de sperme. Des volutes blanches sans contraste sur ta
peau chauffée à blanc. Sous les draps, je dresse la tente, plante un piquet,
mon genou pour soulever la masse et laisser ma main à sa guise. Deux doigts sur
le coton. Deux doigts de part et d’autre. Le pouce et l’index. Entre le pouce
et l’index une masse chaude, rectiligne. Elle tangue, de droite, de gauche.
Caresse de coton qui aiguise, qui échauffe, échafaude et se laisse conquérir
par toutes les pulsions, par toutes les images, sous toutes les coutures. Petite
sainte. Montre-moi tes lèvres, toutes tes lèvres. Petite sainte. Vierge noire
en desseins érotiques. Montre-moi ton sexe gluant. Réchauffe-toi. Imagine le roulis de mes
doigts sur ma peau. Ma paume qui frotte, doucement ou vite. Ma paume qui tend,
du gland à mes couilles. Ma paume sertie sur ton sexe. Mes doigts qui enserrent, qui relâchent, qui
attendent, qui reprennent. Mes bourses, tes lèvres, nos langues, si douces, tendres.
Cocaïne héroïne.
Le sexe est fait pour ça, pour l’abandon à l’extrême, pour
céder à la pulsion, pour faire croitre la tension jusqu’à dissipation éphémère.
Tes baisers sur ma peau. Ta langue entre mes chairs. Deux globes à distendre.
Ton doigt comme une queue. Ma queue bien en toi. Ecarte. Branle. Avale-moi. Au
roulis de mes doigts succède l’avarice de tes lèvres.
Insuffisantes héroïnes, toujours cocaïne.
De ligne en lignes, je me mets à sucer tes seins, les mordre
ou les tirer, douces tortures alors que mains, doigts, lèvres, bite s’agitent
sur ton corps ou en dedans. Je ne possèderai jamais assez. Les corps ne
suffisent pas. Guerre perdue face à cette permanence. Latente, imminente de
désir. D’autres lèvres, d’autres sexes. Celle d’un homme sur ma peau, avec toi.
Oui, toi, lui, moi. Pourquoi pas ? Avec toi, je veux tout. Avec toi
souvent j’imagine. Sucer cet autre moi pour gouter à tes baisers. Caresser les
bourses. Soupeser. Absorber le désir en des lignes droites. Inhaler les
plaisirs. Se fondre en eux, deux ou trois, en toi. Te laisser chancelante. Chandelle
étincelante. N’éteint pas, reste encore. Jouis pour moi, ouvre tes lèvres, n’avale
pas, embrasse-moi. Love-toi. Peau à peau.
Devenir cocaïne.
quel magnifique texte! :)
RépondreSupprimerCroyez-moi Monsieur, j'en suis toute troublée. ^^
RépondreSupprimerAhhhh tu vois quand tu veux:)
RépondreSupprimerHummm c est beauuuuuuu.....
RépondreSupprimerLe coup de la tente, c'est trop bien vu !
RépondreSupprimerPour le reste, j'ai saliver...