Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
RépondreSupprimerUn autre battement qui fait écho aux leurs:
... rien qu’une autre année
pour que j’aime vingt femmes
et trente villes
pour que j’aille vers ma mère éplorée
et que je lui crie : Enfante-moi de nouveau
pour que je voie la rose depuis son commencement
et que j’aime l’amour depuis son commencement
jusqu’au terme du chant...
Mahmoud Darwich - Rien qu'une autre année
Qu'elle vous soit belle!
Merci, une ou deux femmes me suffiront amplement. :)
RépondreSupprimerQuant aux trente villes, pourquoi pas.
Qu'elle vous soit riche !