Deux corps exténués par la longue journée de marche. Ils ne se sont pas mélangés sur le chemin, se frôlant par instant, se touchant par accident aussi, s’éloignant, se retrouvant, tanguant au gré des pas, pris par la houle du mouvement. Deux corps, deux êtres singuliers, différents, se reconnaissant sans trop de mots et se trouvant par instant, se rapprochant pas après pas, le temps s’écoule en nuages, en pluie, en forêt d’eucalyptus, en chatagnier séculaire, en paroles confiées, en moments de vérité. La pluie tombe, sous l’abri, ils se plongent, prennent soin dans l’allongement du jour, l’un de l’autre. Del cielo cae agua. Lluvia poderosa. Lavame lamente con agua fria. Y saca la pena de mi memoria. Deux corps l’un contre l’autre après une journée sous les nuages au bonheur de trouver les choses belles, simplement belles, possibles, souhaitées, sans trop de mots. Dans l'alcôve, bercé par le fracas des vagues sur la plage, dans la chaleur réconfortante de la chambre, une peau contr...
RépondreSupprimerDes mains d'or!
Bon week-end à elles!
:)
Des mains d'ort
RépondreSupprimerdes mains dorment
des mains d'orme
des ormes nains
des ornements
des garnements
des paravents
des pas à vent
des vents debout
des vents à bord
des gens d'abord
des gens d'or
Moi aussi je déraille parfois sur les mots
RépondreSupprimer:)
Demain dort déjà dans vos fabuleuses et vous ne savez même pas!
Pfff!
:)
Déraillez... déraillez... les chemins ne sont pas de fer!
Belle fin de journée, Raphaël.
Demain n'est il pas déjà aujourd'hui et hier ?
RépondreSupprimer:)