Le voilà à quatre pattes. Attendant une femme. Celle qui lui avait si superbement léché le cul. Son petit cul de chienne en chaleur. Oui, il aime bien qu'une femme lui glisse ces mots là, avec tendresse, délicatesse ainsi qu'une légère pointe de fermeté. Elle lui avait glissé ces mots simples en bouche alors qu'il était tout accaparé à s'occuper de cette autre. Ses mains étaient brulantes, le cul offert rougeoyant. Il fessait fort, sec, l'autre main parcourant l'intimité suave de sa victime consentante. Son sexe était dur, doux aussi. Une main l'avait remarqué, dans cette débauche des corps. Après avoir épousé sa taille, elle le branlait lentement, établissant un fourreau de peau qui le laissait tout à ses aises. Doucement susurrés, elle lui avait dit ces mots là. Rien ne pouvait laisser supposer qu'il les apprécierait. Après tout, ici personne ne le connaissait, et naturellement dans ces univers méconnus, il préférait jouer de main de maître plutôt que de s'offrir aux inconnues. Mais elle avait su trouver la clef. Son regard avait exprimé une surprise bienvenue, et sa main... sa main qui allait le faire venir, et sa langue, sa langue qui allait le goûter, s'introduire légèrement en lui, caresser les boursouflures de ses chairs délicates, laper son cul pleinement, avec force, ou dessiner quelques méandres en son antre, avec légèreté... Sa langue, son sexe, ses mains...
Il l'attendait. Il les attendait. Vêtu de bas. De portes jarretelles. D'une nuisette de soie. Il se serait senti ridicule sous le regard de quiconque ne pouvait pas comprendre cette attente-là. Mais dans ses yeux, il savait qu'il ne le serait pas. La délicatesse de l'avant était appréciée par lui, comme par elle. Il le savait. Prendre soin de soi, se sentir devenir poupée, un chemin vers l'innocence des contrastes. Il ne réduisait pas sa masculinité à la portion congrue. Non. Il lui laissait sa place toute entière mais se jouait des corps. Non pas pour être femme, mais pour prendre corps. Non pas pour jouer aux femmes, mais pour être l'homme qui allait être pris, l'homme qui allait s'abandonner. Il aurait pu le faire de mille manière, se maquiller ? Mettre une robe ? Une perruque ? Non, cela ne lui aurait pas semblé à propos. Il souhaitait qu'elle se rende compte des courbes de ses hanches, de la naissance de son torse en V, qu'elle distingue à la lisière du porte jarretelle, les muscles abdominaux qui prenaient naissance proche de son sexe. Il désirait qu'elle prenne le temps infini de lui ôter ses bas, comme lui avait coutume de le faire lorsqu'il mettait à nu l'une de ses amantes. Il ne voulait pas qu'elle lui arrache sa chemise, qu'elle déboucle à la va vite son large ceinturon de cuir épais. Il ne souhaitait pas avoir à balancer ses chaussures de cuir brun, à se défaire de chaussettes qui n'apportent rien. Il n'avait pas envie d'être femme. Il voulait être homme, dans toutes ses possibilités, dans toutes ses petites déviances plus ou moins conscientes. Et c'était bon d'imaginer tout cela, d'inverser la courbe du temps, qu'il en soit le réceptacle et non pas le sujet, qu'il dépose le thème et, par là même, influence la rythmique de celle qu'il attendait. Plus tard, la tempête passée, il tenterait de lui dire tous ces plaisirs ineffables qu'il avait ressenti dans ces temps d'approches justement prolongés par ces apparats.
Plus tard... Plus tard... mais pour l'heure, il était dans la position de l'attente. Ambiance musicale Bonobo. Il caressait son sexe, allant chercher ses bourses et ramenant sa main le long de sa verge, caressant sa peau de la douceur de son poignet. A son entrée dans la pièce, elle le gratifia de la chance qui était la sienne, de rencontrer un homme qui savait le sens des petites attentions. Il ne voyait pas son visage, il ne s'en souvenait plus beaucoup. Il faisait sombre dans le club dans lequel ils s'étaient rencontrés. Il avait beaucoup vu ses mains, petites et fines, ses mains sur son ventre, ses mains sur ses hanches, ses mains pinçant et retournant ses aréoles, ses mains pesant ses couilles, ses mains branlant sa queue. Et dans ce club sombre, ce soir là, il avait fessé en rythme, au rythme de ses caresses, plus fort, plus vite, plus doux, plus lent selon ce qu'elle lui dictait en silence. Au premier contact elle prenait ainsi possession. Là encore, continuant à se caresser, sa propre main commençait dès la première touche de ses doigts à donner de nouveaux rythmes.
"Tu es une très jolie garce". Il le savait. Il le voulait.
Et claque, voici sa deuxième sentence. Un petit cri s'échappait de sa bouche sans qu'il ne sache le prévenir, l'apprivoiser ou même le contraindre. Sa voix donnait corps à son trouble. Elle le priva de la vue. Lui lécha le cul avec gourmandise, longuement, jouant des replis de son corps, mordant légèrement l'aine, croquant ses fesses parfois. Il aurait fait de même s'il avait été elle, si elle avait été à sa place. Mais il voulait voir, il voulait voir ce qui produisait cet effet de fraicheur dans son tréfonds comme sur sa queue. Il voulait voir quelle forme avait son cul dans cette position indécente. Il voulait voir le regard de cette chienne qui lui léchait le cul sans façon. Il ôta le foulard qu'elle lui avait attaché lâchement mais ne vit pas plus que sa queue dressée, droite, et quelque fois ses doigts dépasser, prendre le paquet, le faire gonfler, puis lâcher pour masturber avec légèreté.
Fraicheur. Froid. Il se doutait de ce que cela pouvait représenter. Il fut déçu de constater plus tard que l'objet n'était pas d'une taille aussi imposante qu'il s'était plu à l'imaginer. Mais lorsqu'il vit plus tard ces quelques photos volées, ce bijou faussement diamanté qui le mettait en beauté, cela lui plu beaucoup. Il aurait voulu montrer comme il était beau à tout va, le clamer haut et fort. En attendant, ce plug anal poussait pour entrer en lui. Une petite douleur, une fulgurance envahit son corps lorsqu'enfin il finit sa course en lui. C'est à cet instant qu'il l'avait imaginé gros et long, gourmand qu'il était, face à ce plaisir douleur qui l'avait envahi, comme un traîneau qui glisse sur une neige accrocheuse et forme un petit tas devant lui. Quelques fessées prirent le relais. Bien sur qu'il aimait. Bien sur qu'il appréciait la saveur de ces saloperies. Deux belles salopes réunies. Sans doute faudrait il trouver un mot masculin qui puisse s'accorder à son état d'être, mais finalement le féminin le faisait bander sans doute plus encore.
"Garce !"
"Salope !"
"Chienne !"
Aucun de ces mots là, prononcés ici, dans cet instant, ne le rabaissaient. Tous l'exaltaient, le comblaient, le rendaient beau, donnaient de l'envergure à l'être sensuel qu'il était. Elle enleva brusquement ce petit bijou et son râle fut grand. Il sentait qu'on le fouillait. Qu'elle enduisait de temps en temps la raie de son cul de divers gels propices à leurs jeux salaces. Elle le baisait et le fouillait sans vergogne. Il avait mal, la douleur lui cuisait. Oui, c'était cuisant, bien plus que les fessées qu'elle lui avait donné. Cela le brulait de l'intérieur. Il se souvenait d'avoir jouer du gingembre dans le cul et le sexe de l'une de ses amantes, cela l'avait rendue folle de désir. Etait-ce une sensation semblable. Elle lui demanda si elle devait arrêter ou continuité. Il n'était plus que râles, des râles qui ne savaient s'il s'agissait de plaisir ou de douleur.
"Combien avez vous mis de doigt ?" prononça-t-il d'une voix ténue, étouffée par ses râles primaires.
"Tous, jusqu'à la naissance de mes phalanges"
Diable, était-ce possible ? Il avait envie de cela, mais pensait en être incapable. Il avait envie de plus, qu'elle y enfouisse "sa putain de main" ! Toute entière jusqu'au poignet ! Qu'avec gourmandise, elle lui crache à la gueule des mots gargantuesques et troubles ! Pourtant, lorsqu'elle répéta plus tard cette même question, et à plusieurs reprises, il répondit
"Je ne sais pas. Je ne sais pas... ahhh" sa voix oscillait entre grave et aigu, profondeur et hésitation, mots formés et lettres inachevées.
Alors lui vint cette rage, elle lui le paierait. Il avait envie de mordre. De griffer. De claquer. De soulever. De prendre, rendre, tirer, entailler, pénétrer, fendre, pourfendre. Il se dégagea de son emprise subitement. Dans un geste brusque et étonnamment assuré, planta sa main droite sur sa gorge, serra, ficha en elle un regard possédé, la fit s'installer de façon à ce que son sexe lui soit béant, ouvertement exposé. Elle était liquide. Réclamait d'être prise. Et il la baisa de son autre main. Sans se soucier de la ménager, sans se soucier de prendre soin d'elle. Il allait lui faire voir. Lui faire voir la tempête qu'elle avait déclenchée en lui. Habillé finement de ses bas et de son porte jarretelle, il la baisait à n'en plus pouvoir. Transpirant comme un damné. Bougeant frénétiquement ses doigts en elle. La giflant par alternance. Lui crachait dans la bouche. Cela n'avait rien à voir avec ses vidéos qui fleurissait depuis longtemps maintenant. C'était juste folie, juste possession, juste lâcher prise. Il n'y avait pas de scénario, il n'y avait que volonté de prendre et de donner, d'être pris et de prendre à son tour. Voyant qu'à chacune de ses barbaries, elle en demandait davantage encore, plus fort, plus vite, plus salement, il allait au plus loin, à la plus extrême possibilité de ce que ses muscles endoloris lui permettaient, son bras n'y tenant plus, sa main prise de crampes, il devait être laid dans cet effort. Mais il devait être beau aussi, le corps glissant de sa transpiration, le regard perdu loin dans son être animal et prédateur. Et c'est au bout de leurs forces qu'elle finit par jouir fontaine et qu'il se jeta assoiffé sur sa vulve pour se repaitre une première fois de cette jouissance si recherchée, baissant de rythme, reprenant son souffle, le cœur battant, les bras endoloris, le cul dilaté et cuisant, sa langue léchant de plus en plus délicatement ce sexe, cette femme qui le demandait encore, sous toutes ses formes.
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