Mes cuticules vacillent en de fragiles terres cuites qu’aucune langue culilingue ne saurait acculturer ah votre petit trou de cul voyez comme je cultive et accule la terre séculaire qu’occulte si bien votre fente so cute qui par petite incision au cutter finira bien par devenir mon cup cake aux couleurs de cuir noir comme un thé dans lequel vous buvez mes couleuvres couleurs que j’écoule bleu curaçao dans votre écu ouvert grand et sombre je viens fondre mon écusson d’étain en votre coeur succube j’ai gravé sur l’écriteau les profondeurs qu’offrent les cinq lettres de ma queue celles que vous convoquez dans vos songeries cumulus où s’amassent nos vécus nos recueils d’accus jamais ne nous permettront d’être vaincus seuls et sans cul je le sais oui je le sais majuscule vous êtes majesté éjaculatoire hermine douce sucrée par vos sucs je jute souvent sous ma jupe d’Écosse relevée sur vos cuisses causses impasse éculée occupée à de sylvestres lagunes lacune il n’y en a qu’une comme vous qu’une comme lune qu’une ou deux cuisses soyeuses vous finirez crudité sous ma dent goutez mes désirs crus salaces salades pour montée de lait crémeuse à monter en blancs neiges crus et chevaucher à cru sans plus jamais décuver de vos liqueurs aqueuses boire à la coupe la soupe suceuse tant qu’à la lie dans le lit sous les draps cupides des maisons closes culte des hôtes en curatives culbutes voilà ce que susurrent mes lèvres à votre cul à grand coup de cuivres sonnant l’hallali alternant les silences et les souffles molécules lui faisant écriture cursive appelant cupidon l’apatride qui décoche en débauche déculottées vos quatre sans culs en mille culbutes curieuses et une folie que ces cinq lettres de ma queue fichées si loin dans votre cul écho que je palpe aux parois des six lettres de votre chatte écume fontaine au goût cumin pour cucurbitacées que long temps durent nos cultures truculentes sculptures de mots promiscuités savoureuses féminin masculin féculin masminin sans savoir qui de vous qui de moi tant qu’il s’agit là de nos culs de nos queues décuplés découpées terrassés en de furieuses baises funicules.
Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
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