Accéder au contenu principal

Porcs en stock

Vin chaud, piquette et tord boyau
Canapé pâté olida et olives de trop
Chips piment et bières pisseuses
Une quinzaine de mâles branleuses
Leur bite à l'évent
38 degrés ce soir et pas un brin de vent
Mais qu'est ce que je fous là ?
En chaussettes pour les trois quarts
Prêts pour la mêlée et jouer à touche pipi
Voilà l'armée des zizis
Putain y a pas à dire je suis vraiment trop con
Frapper au clavier, avec dix queues plutôt que dix doigts pour me farcir un thon
Fantassin de l'armée des tristes bites
Je fais partie du club et ça m'attriste
Mais c'est mon tour alors c'est évident
Je bande comme dément
Car cette connasse a du répondant
Elle est goulue elle est gourmande
Et moi gros connard obsédé cela me plaît de la mettre à l'amende, de lui donner ma queue à bouffer, de lui baiser la bouche et d'entendre ces glouglous dégoûtants quand je la prends comme ça, plus je lui parle mal et plus elle y met de l'ardeur, la démente, la catin, la putain de pute qui nous consomme comme des cacahuètes bon marché, je lui offre mon cul et elle y fourre sa langue avec une générosité qui me va droit au couille, je me mets à ronronner comme un gros porc bien gras et elle me mets un doigts, alors je couine comme une petite truie et cela lui plait, elle reprend ma queue et enfourne mes bourses ça fait toc toc tout au fond, alors je la défonce comme je peux, sans aucune grâce, sans aucune once d'érotisme, juste deux animaux qui baisent et errent sans but jusqu'au tocsin qui dira au suivant.
Un autre homme, un de plus
Une autre baise, et ça suce
Qu'est ce que je fous là putain ?
À bander encore comme un chien !
Les chaussettes aux pieds, le short sur les genoux
Un verre de vin chaud à la main, ma bite dressée et ma tête de chou

Commentaires

  1. Pour vous répondre, il faudrait déjà que j'eusse vécu le chapitre 1.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis remonté dans l'historique de mon blog où un échange montrait que l'on se tutoyait... Je ne suis pas une femme chichiteuse qui s'offusquerait d'emblée pour l’absence de cette règle. Je suis un homme. Et entre hommes, se racontant sans filtre, cela me semble plus approprié de se dire tu. Mais ce n'est que mon point de vue, et je peux appliquer la règle qui est souhaitée.

    Pour en revenir au commentaire... il est vrai que de mon coté j'ai un peu de mal à me raconter en mode "imaginaire". J'ai un besoin de faire lumière avec moi même et de dire les choses telles qu'elles sont.

    Mais je respecte l'imaginaire qui s'alimente forcément de choses ressenties et/ou vécues et donc de vérité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour ma part, je ne crois pas me raconter sans filtre. Il peut y avoir filtres ou pas. Mes textes peuvent tout aussi bien ne pas me raconter. Ce n'est donc pas l'objet premier de ce lieu que de me raconter sans filtre. Je ne vois pas trop le lien entre le vouvoiement et les femmes chichiteuses. Enfin, ce n'est pas parce
      de que nous tenons l'un et l'autre des blogs que cela fondé une fraternité entre deux hommes qui ne se connaissent pas. J'ai pris cette habitude à la longue de poser le vous plus que le tu. Le tu viendras en écriture avec les personnes que je connais, hommes ou femmes.

      Supprimer
  3. En essayant de rattraper mon retard de lecture, je trouve qu'il est quand meme beaucoup question de chaussettes.
    nous pourrions faire une thèse sur le rapport chaussettes et sexe.
    je t'embrasse

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

PornographieS

 Texte écrit pour le thème du mois de juillet 2024 "Pornographie" du groupe fetlife "Passion Écrire" ---------------- # Porno \pɔʁ.no\ Adjectif. Relatif à, qui appartient à la pornographie ou à l'extrême violence. Caractère obscène d'une oeuvre d'art ou littéraire. Nom masculin. Film pornographique ou d'extrême violence. Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées Porno vice, porno star, sur le canapé les yeux ébahis. Je veux voir. Voir ce qui ne se voit pas. Toujours regarder, sans plus cesser. Des hommes, des femmes, des cris et des râles, simulés, amplifiés, réels, au-delà de l'écran, le néant, l'anéantissement de toute volonté. Le néant qui dévore sans fin, qui te mène en bordure de toi, qui t'empare et te désempare. Panti...

Je veux sucer

 J’aimerais sucer ma bite. Elle est douce, sa taille est sobre, elle est chaude et la caresser fait fleurir en moi toujours une sorte de quiétude, d’abandon serein et parfois d’excitation fiévreuse. Elle tient dans le creux de ma main. Le pourtour du gland est délicatement ourlé, il prend de l’ampleur après avoir joui. Elle m’apparaît démesurée dans le désir plein, lorsque je ne veux qu'une chose, jouir à n’en plus pouvoir. À la base du gland, le frein est formé d’un amas de chair, tendre et malléable, héritage de l’enfance et de la circoncision tardive, petit amas de chair aux sensations fulgurantes. Queue sensible à la moindre émotion. Je me saisis parfois du frein et le tire pour emporter toute ma chair. L'entrée du conduit urétral est une invitation à fourrer une langue. Lorsque la fièvre me prend c'est mon petit doigt que je viens parfois fracasser dans mon gland, l’aplatissant par le haut. Forcer le passage n’est pas une veine masturbation, dans ce délire là, quand il...

Deux peaux

 Deux corps exténués par la longue journée de marche. Ils ne se sont pas mélangés sur le chemin, se frôlant par instant, se touchant par accident aussi, s’éloignant, se retrouvant, tanguant au gré des pas, pris par la houle du mouvement. Deux corps, deux êtres singuliers, différents, se reconnaissant sans trop de mots et se trouvant par instant, se rapprochant pas après pas, le temps s’écoule en nuages, en pluie, en forêt d’eucalyptus, en chatagnier séculaire, en paroles confiées, en moments de vérité. La pluie tombe, sous l’abri, ils se plongent, prennent soin dans l’allongement du jour, l’un de l’autre. Del cielo cae agua. Lluvia poderosa. Lavame lamente con agua fria. Y saca la pena de mi memoria. Deux corps l’un contre l’autre après une journée sous les nuages au bonheur de trouver les choses belles, simplement belles, possibles, souhaitées, sans trop de mots. Dans l'alcôve, bercé par le fracas des vagues sur la plage, dans la chaleur réconfortante de la chambre, une peau contr...