Sous la lumière du matin, il y a le thé que tu as pris dans tes mains. La chaleur d'un soleil qui te berce comme le refuge d'une respiration. La caresse de la brise qui là haut au sommet de la montagne nous accorde sa douceur. Le silence du vallon dans le désert des chartreux et mon sexe qui respire sous l'écorce des arbres. Le sommeil dans l'herbe en terrasse face à la vieille ville millénaire, toi à côté quelque part dans tes pensées. Les lumières de la ville qui donnent la teinte orangée à la soirée que nous passons sous l'épais brouillard des perceptions multipliées. La blancheur de ta peau et tes souffles heureux qui fourmillent d'émotion sous le phrasé de mes doigts. La fraîcheur bienvenue des rues presque désertes qui nous offre la halte d'un citron qui s'ancrera dans nos mémoires longtemps. Les routes entre col, vallées et plaines et la journée que l'on allonge sans fin, sans se presser, prendre le temps sans baiser, sans étreinte, laissant à la nuit les frissons, la profondeur sans fin. Tu finiras par partir, l'hiver arrivera et c'est cette nuit que j'ai hâte de retrouver une fin d'été. Pour sentir à nouveau la lumière du matin sur la terrasse. La caresse de la brise des sommets. Le silence de la terre. La douceur des vallons. La quiétude de la nuit. L'acidité délicate du café de France. La fraîcheur des rues calmes. M'ancrer dans tes pas, dans les contrastes de ta lumière.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
Commentaires
Enregistrer un commentaire