Ouvre tes lèvres que je les lèche. Écarte tes cuisses que je joue de ma langue. Par aplats, par douceur, par force. Que je fasse cela longtemps me jouant de ton sexe, me jouant de ta bouche. Écarte tes jambes que je vienne me plonger à ta source. Voilà. Comme ça. Laisse moi voir. Laisse moi te regarder de près. De très près. Que je puisse jouer des mes mains, de la pulpe de mes doigts, à la naissance de mes phalanges. Mes dix doigts, de un à dix dans ton cul, dans ta chatte, dans ta bouche. Goûte. Lèche. Murmure. Susurre. Dis ton plaisir, pendant que je joue la partition sur toi, que je te déguste à la source, longtemps animal, dévorant tes entrailles pour que tu te répandes en jouissances.
Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
J'aimerais bien entendre la mélodie de cette partition...
RépondreSupprimerMes excuses pour ces mois pris pour vous répondre, j'aimerais aussi pouvoir l'entendre à l'envie
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