Accéder au contenu principal

Love and death words

 Je te regarde les yeux mi clos

Toi qui a de si grands yeux

Quand l'envie t'assaille, tu portes sur tes paupières le regard torve, le regard de baise les paupières lourdes et baissées comme des persiennes

Ma queue est dure 

Tendue

Chaude

Demandeuse

Je vais m'endormir comme cela

En t'ayant regardée, lécher longuement comme une glace sur laquelle je referme mes lèvres et plante les incisives

J'aime quand tu es vicieuse

J'aime quand tu es perverse

J'ai très envie de toi

Envie de réserver une chambre et te baiser comme c'est pas possible, deux heures à te foutre, à te mettre, à te perforer de la queue, de mes couilles, de mes mains, mes bras, jusqu'aux épaules. Planter les dents dans ta peau et t'arracher des cris jusqu'au sang. Fourrer ma queue dans ton sexe et t'engrosser en répandant mon foutre dément de plaisir, regarder mon sperme s'écouler et fourrer ma langue ensuite pour mieux te parer la bouche. Oui t'engrosser ! Et tu mouilles. Garce ! Vicieuse garce ! Tu mouilles de ces si jolies bassesses. Sans retenue, sans protection, nous rendre ivre jusqu'à ce que nous ne soyons plus que des pantins démantibulés, fracassés contre la grève dans la tempête de nos vicieux désirs de baises telluriques.


Je te pisse dessus mon Amour

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le chemin et la terra incognita

  Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...

Linoléum

Dans l'ambiance masculine du restaurant, je regarde ses yeux. Ils sont chocolats et me disent ce qui est écrit sur ses boucles d'oreille. A côté de nous, deux hommes et une vieille dame. Je partage avec elle une cervelle de canut et une salade de lentille. Port de moustache autorisé, je me mets à regretter l'ambiance enfumée qui a du accompagner ce lieu si souvent. Pourtant je ne fume pas, je n'ai jamais fumé. Elle parle, bien plus que moi et bien mieux que moi. Je souris. Ces cheveux roux me rappellent sa nuque, l'implantation de ces cheveux dans sa nuque que j'ai trouvée si belle quelques semaines avant. Je ne lui connais pas de collier mais suis certain qu'elle les porterait parfaitement. Soudain, elle m'interrompt, se lève. J'ai l'impression que tout ce que je peux dire de sérieux est terriblement ennuyeux et quelconque. Ça n'est qu'une gêne passagère, je suis bien. Mes yeux se portent sur ses jambes. Je ne distingue pas ses bottes...

Un monde en soi

Chaque chose était vivante. Chaque chose était mémoire. Chaque objet était une part d'elle. Chaque objet était elle. Elle était ces objets. Ils étaient elle, sa propriété, son domaine, son monde à elle. Disposer des choses était une nécessité absolue de sa vie. Les faire siens c'était maîtriser un monde, un univers qui lui était propre, univers secret, inconnu, inabordable pour quiconque n'aurait pas été dans sa peau ou dans sa tête. Qui saurait déchiffrer le sens que prenait pour elle cette large tête sculptée qui trônait fièrement à proximité de son lit ? Travaillée dans un bois de noyer aux teintes ambrées, cette crinière sauvage prenait à ses yeux l'écho d'une chevelure de femme s'ouvrant partiellement sur le front équidé d'un animal aux naseaux puissants et au regard fier, un regard porteur de mythes aux chevauchées et aux combats fantastiques. Qui pouvait comprendre que l'anthracite et le gris de lave des tapis épais qui gisaient en rectangles séq...