La petite vilaine pose sa main dans ses cheveux courts. Partant de la nuque, doigts écartés, elle irise la chevelure d'éclairs de lune. Plusieurs mouvements ainsi. Elle se décide à faire le tour. Le joli vilain est à quatre pattes. Il attends. Il soupire. Il bande. La voilà devant lui. Recommençant ses caresses capillaire. Il ronronne. Il cherche à se blottir, contre ses hanches, là, juste au dessus des cuisses. Il a envie. La petite vilaine aussi. Femme Pénis elle le lui donne et sans beaucoup de douceur se met à lui baiser la bouche. Il aime. Il ne sait pas ce qu'il aime la dedans, mais il aime. Ça oui. Parce que le joli vilain aime être avec elle ce qu'il peut bien leur plaire. Et là il est salope. Ça tombe bien parce que la petite vilaine a une surprise pour lui. Une vraie queue. Pas très grande, non, vraiment pas, mais jolie elle aussi. Elle lui demande de s'approcher, cesse ses va et viens et intime au joli vilain de venir s'accroupir à ses côtés. Suçons cette queue et montrons lui comme toi et moi nous savons être vilaine. Ainsi débute le ballet des lèvres et la litanie des vilaines langues. On ne sait plus trop qui suça qui, qui lécha, qui pris dans sa bouche, qui fit glisser dans ses mains, qui soupesa les bourses, qui assoupli les vilaines voies, mais on sait qu'ils ne furent pas sans voix, ces deux vilain.e.s et cette petite queue.
Hier, je suis rentré du chemin retrouver les miens. Douze jours loin d'eux. Douze jours sur mon chemin. Cette année, j’ai passé sur le chemin dix jours seul, et j'étais merveilleusement bien. Cette année, j'y ai passé aussi pour la première fois deux belles journées et deux nuits fauves toutes particulières, et c'était naturellement et vicieusement merveilleusement bien, j'étais bien avec elle. J'étais bien avec toi. C’était bien d’Être avec toi. J’ai débuté ce chemin, il y a treize ans après une crise profonde au sein de mon couple. Pendant ces treize ans, je crois pouvoir dire être devenu l’homme que je voulais être. Nous avions à cette époque, douze années de vie commune derrière nous et une petite fille de deux ans. J'avais tellement vécu pour toi et pour les autres que je ne savais pas qui j'étais. Depuis, si ce n’est l'année de naissance de mon fils il y a dix ans, deux années calédoniennes, et deux années sous cloche sanitaire, j’ai arpenté ...
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