Lignes lianes et liens de laines lâches
Forment les fils diaphanes de la mer d'Ariane
Tenir ta main chaude la feuille peau
Qui si tôt s'écoule sous la vague peine
Débordant dans la malle enceinte
Mâle qui ploie sous l'amas des mots
Qui sabordent sans cesse tes doigts et caresses
Mille abeilles et des butins de larmes miels
Folles nefs survolant les mers irisées de nos âtres
Autre refuge des ombres où se tendent les mains
En d'étrange glycine rampant silencieuse errance
Sans peine soufflée par tes lèvres
Lèvres lierre lianes lignes liens laines
Miennes étreintes hors d'haleine
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