Accéder au contenu principal

L'immonde beauté des désirs salaces

 Il veut te faire gicler sur ton parquet, te bâillonner et te baiser, se branler avec ton homme sous tes yeux tandis que tu feras de même. Fera-t-il comme moi ? Posant à plat sa main dans les flaques tièdes de ta jouissance fontaine inondant le parquet pour ensuite peindre sur la peau de ton visage poupée le reflet humide de tes humeurs vicieuses, déformant tes jolis traits en appuyant sur tes joues, bavant à la bordure de ton nez pour que tu viennes receuillir sur tes lèvres l'essence même de mon désir aimant. Branlera-t-il ton homme en serrant d'une bonne poigne son vit énorme, glissant sans effort tant ton mari lui même mouille de se laisser aller librement au rythme sourd et salace de ce que je vous permets. Se branlera-t-il lui même alors qu'il masturbe le sexe conjugal en te regardant t'exhiber à la bande de mâles en rut ? Donnera-t-il comme moi sa queue à sucer aux lèvres fraiches et avides de celui que tu baises et limes comme ta petite salope offerte à tes vices phalliques dans le lit nuptial ? Pensera-t-il à boire des litres et des litres pour pisser dans le saladier qui demain accueillera à nouveau le repas familial et qui ce soir servira à enfouir ta gueule dans le liquide chaud et douceâtre de son amant, la main prisonnière de ta tignasse épaisse et rougeoyante, t'obligeant à plonger tête première dans la luxure débordante et luxuriante de mes désirs de stupre, de foutre et de baise tandis que je te prends en levrette, glissant salement entre tes cuisses ma queue dénudée et tendue à l'extrême, soufflant comme un bœuf angélique ? Osera-t-il se répandre sans capote entre tes cuisses inondées pour t'engrosser de tout ce bazard foutraque que tu sais si bien faire naître et grossir en chaque homme et en moi ?


Oui... tu peux tout de suite aller te branler en cachette et te répandre en mille tressaillements de ton ventre alors que tu libères ta vessie pour moi ce matin avant de préparer avec soin la table du petit déjeuner pour ceux qui sont les amours de ta vie.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

PornographieS

 Texte écrit pour le thème du mois de juillet 2024 "Pornographie" du groupe fetlife "Passion Écrire" ---------------- # Porno \pɔʁ.no\ Adjectif. Relatif à, qui appartient à la pornographie ou à l'extrême violence. Caractère obscène d'une oeuvre d'art ou littéraire. Nom masculin. Film pornographique ou d'extrême violence. Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées Porno vice, porno star, sur le canapé les yeux ébahis. Je veux voir. Voir ce qui ne se voit pas. Toujours regarder, sans plus cesser. Des hommes, des femmes, des cris et des râles, simulés, amplifiés, réels, au-delà de l'écran, le néant, l'anéantissement de toute volonté. Le néant qui dévore sans fin, qui te mène en bordure de toi, qui t'empare et te désempare. Panti...

Je veux sucer

 J’aimerais sucer ma bite. Elle est douce, sa taille est sobre, elle est chaude et la caresser fait fleurir en moi toujours une sorte de quiétude, d’abandon serein et parfois d’excitation fiévreuse. Elle tient dans le creux de ma main. Le pourtour du gland est délicatement ourlé, il prend de l’ampleur après avoir joui. Elle m’apparaît démesurée dans le désir plein, lorsque je ne veux qu'une chose, jouir à n’en plus pouvoir. À la base du gland, le frein est formé d’un amas de chair, tendre et malléable, héritage de l’enfance et de la circoncision tardive, petit amas de chair aux sensations fulgurantes. Queue sensible à la moindre émotion. Je me saisis parfois du frein et le tire pour emporter toute ma chair. L'entrée du conduit urétral est une invitation à fourrer une langue. Lorsque la fièvre me prend c'est mon petit doigt que je viens parfois fracasser dans mon gland, l’aplatissant par le haut. Forcer le passage n’est pas une veine masturbation, dans ce délire là, quand il...

Deux peaux

 Deux corps exténués par la longue journée de marche. Ils ne se sont pas mélangés sur le chemin, se frôlant par instant, se touchant par accident aussi, s’éloignant, se retrouvant, tanguant au gré des pas, pris par la houle du mouvement. Deux corps, deux êtres singuliers, différents, se reconnaissant sans trop de mots et se trouvant par instant, se rapprochant pas après pas, le temps s’écoule en nuages, en pluie, en forêt d’eucalyptus, en chatagnier séculaire, en paroles confiées, en moments de vérité. La pluie tombe, sous l’abri, ils se plongent, prennent soin dans l’allongement du jour, l’un de l’autre. Del cielo cae agua. Lluvia poderosa. Lavame lamente con agua fria. Y saca la pena de mi memoria. Deux corps l’un contre l’autre après une journée sous les nuages au bonheur de trouver les choses belles, simplement belles, possibles, souhaitées, sans trop de mots. Dans l'alcôve, bercé par le fracas des vagues sur la plage, dans la chaleur réconfortante de la chambre, une peau contr...