Deux corps exténués par la longue journée de marche. Ils ne se sont pas mélangés sur le chemin, se frôlant par instant, se touchant par accident aussi, s’éloignant, se retrouvant, tanguant au gré des pas, pris par la houle du mouvement. Deux corps, deux êtres singuliers, différents, se reconnaissant sans trop de mots et se trouvant par instant, se rapprochant pas après pas, le temps s’écoule en nuages, en pluie, en forêt d’eucalyptus, en chatagnier séculaire, en paroles confiées, en moments de vérité. La pluie tombe, sous l’abri, ils se plongent, prennent soin dans l’allongement du jour, l’un de l’autre. Del cielo cae agua. Lluvia poderosa. Lavame lamente con agua fria. Y saca la pena de mi memoria. Deux corps l’un contre l’autre après une journée sous les nuages au bonheur de trouver les choses belles, simplement belles, possibles, souhaitées, sans trop de mots. Dans l'alcôve, bercé par le fracas des vagues sur la plage, dans la chaleur réconfortante de la chambre, une peau contr...
D'une grande délicatesse
RépondreSupprimerJe trouve cela triste, comme une incapacité à entrer dans le réel
RépondreSupprimerC'est assez intéressant de lire les deux commentaires précédents. La perception d'une seule et même scènes traduit bien d'émotions. :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'histoire qui nous est raconté. Cette délicatesse, cette tendresse, ce désir, la légèreté... puis... En plus de ce quelque chose d'insaisissable qui est mit en image par ce jeu de lumière et ce côté flou. Les danseurs sont magnifiques. :)
RépondreSupprimerBon! No one, No one... ça fait un moment que No one!
Faudra, quand-même, que le proprio pointe le bout de sa plume par là!
:)
C'est pas gagné :)
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RépondreSupprimerParce que... y a quelque chose à gagner?!
:)
Qu'il se dépêche, alors!